Rédigé par Anselme Mbata
Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mardi 9 août 2022
Bangui (République centrafricaine) – Le Président Faustin Archange Touadera, dans ses velléités de changer illégalement la Constitution à trois ans de la fin de son second et dernier mandat, dans l’unique but de pouvoir briguer, à 68 ans, un troisième mandat à la tête de son pays, « décide de violer son serment et liquider la démocratie dans son pays.
Violation du serment
Selon l’opposant Crépin Mboli-Goumba, Président de la PATRIE, « Six ans après avoir entamé un rail destructeur pour l’unité et le prestige national. Et moins de deux ans après avoir usurpé la volonté populaire pour se maintenir au pouvoir, en organisant le plus grand hold-up électoral de l’histoire de la République centrafricaine, le Président Touadera a décidé de violer son serment et de liquider la démocratie centrafricaine ».
D’après lui, un groupuscule ultra-minoritaire a décidé d’instrumentaliser l’État, l’administration, le gouvernement par la contrainte et l’argent public afin de demander un référendum constitutionnel. Dans le but d’établir un pouvoir à vie.
« En ces temps troubles où se joue l’avenir de la démocratie pour laquelle nous avons enterré le temps de nos parents, je pense ici notamment au docteur Jean-Claude Konjugo et à temps d’autres anonymes. Il faut qu’une voix s’élève pour parler au nom de l’écrasante majorité de nos compatriotes », précise l’opposant maître Crépin Mboli-Goumba.
À en croire ses propos, cette manœuvre malsaine du gouvernement ne passera pas, et il rassure ses compatriotes centrafricains qui, dans son écrasante majorité, ne l’ont pas approuvé pour la simple raison qu’elle aille contre le sens de l’histoire.
« Parce que vous ne vous reconnaissez pas dans ce régime qui a jeté le discrédit sur les institutions de notre pays, devenu le repaire de tous les bandits du monde entier ».
Haute trahison
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Et ce n’est pas tout! L’homme politique précise également que « les actes posés par ces groupuscules relèvent de la trahison ».
« Vous devez, par conséquent, identifier tous ceux qui versent dans ces trahisons. Ils seront tenus individuellement et personnellement pour responsables de tout ce qui adviendra à chacun de nos compatriotes qui se battent pour défendre la démocratie ».
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Il y’a lieu de rappeler que depuis le mois d’avril dernier, certains conseillers et proches du Président Touadera ont exprimé, à tour de rôle, leur volonté de modifier ou d’instaurer une nouvelle constitution dans le pays, ouvrant la voie à un régime dictatorial à vie. Ils organisent des manifestations dans la capitale et dans certaines villes de province. La marche que les Centrafricains surnomment « marche de la honte ».
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