Président de la Cour constitutionnelle ou complice de la mafia :   La chute morale de Jean-Pierre Waboué à la présidence de la Cour constitutionnelle

Publié le 20 août 2023 , 7:50
Mis à jour le: 20 août 2023 5:03 pm

Président de la Cour constitutionnelle ou complice de la mafia :   La chute morale de Jean-Pierre Waboué à la présidence de la Cour constitutionnelle

 

Professeur Jean-Pierre Waboué, Président de la cour constitutionnelle de la République centrafricaine
Professeur Jean-Pierre Waboué, Président de la cour constitutionnelle de la République centrafricaine

 

 

Bangui, 22 août 2023 (CNC) – Dans les annales de l’histoire judiciaire, seuls quelques individus ont réussi à incarner la perfidie et la corruption avec autant d’éloquence que le tristement célèbre Professeur Jean-Pierre Waboué, actuellement assis au sommet de la Cour Constitutionnelle. Son nom, une fois synonyme de respectabilité académique, est maintenant réduit en centre, laissant place à l’image d’un opportuniste sans scrupules.

 

Il ne faut pas chercher bien loin pour saisir la nature véritable de cet individu, car les preuves de sa turpitude sont exposées au grand jour. En tant que membre d’un groupe WhatsApp des miliciens du pouvoir baptisé “Front Républicain”, sous la houlette de l’infâme chef de milice Héritier Doneng, Jean-Pierre Waboué a choisi de se mêler à la crème de la pègre. Une organisation criminelle qui a ensanglanté le pays avec des tueries et des disparitions, voilà la compagnie qu’il affectionne.

 

Ce n’est pas là une simple coïncidence ou une mauvaise association, car parmi les membres de ce groupe infâme se trouvent des ministres de haut rang, dont le Président de la République Faustin Archange Touadera  et le Premier Ministre Félix Moloua. Cette convergence d’individus aux penchants douteux, tous liés par leur désir insatiable de pouvoir et d’influence, laisse une odeur nauséabonde planer sur la Cour Constitutionnelle.

 

Mais le clou du spectacle, l’acte ultime de trahison envers la nation et ses citoyens sera  la certification des résultats du référendum constitutionnel organisé par le putschiste centrafricain Faustin-Archange Touadéra, le 30 juillet 2023 dernier. Dans un acte d’une hypocrisie frappante, Waboué se courbera devant le despote, prétendant donner une légitimité à un processus défectueux, une mascarade politique montée de toutes pièces du moment lui et ses collègues juges, ont la garantie de rester à leurs postes. Il est clair que l’intégrité et l’indépendance de la Cour Constitutionnelle ont déjà été sacrifiées sur l’autel des intérêts personnels et politiques.

 

Tout cela, rappelons-le, sous l’ombre sinistre du chef milicien Héritier Doneng, un individu qui a orchestré les marches favorables à la modification de la constitution, menant finalement à ce référendum controversé et illégal. Est-ce une coïncidence troublante que Waboué ait des liens aussi étroits avec cet agitateur? Ou bien est-ce plutôt une démonstration flagrante de sa complicité dans un plan visant à détruire les fondements même de la démocratie et de la justice en République Centrafricaine?

 

Le Professeur Jean-Pierre Waboué restera dans les annales comme un triste symbole de malhonnêteté, une épine dans le côté de la justice et de la vérité. Sa collaboration avec des éléments criminels et son rôle dans la légitimation de manœuvres politiques sournoises auront des conséquences durables pour le pays et ses citoyens. Une fois adulé pour ses connaissances académiques, il est aujourd’hui condamné à l’infamie pour son choix de marcher main dans la main avec les forces de la corruption et de la tyrannie.

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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