Poussière à Bangui : le cauchemar pour les habitants de la capitale continue

Publié le 14 mars 2024 , 5:04
Mis à jour le: 14 mars 2024 5:03 pm

Poussière à Bangui : le cauchemar pour les habitants de la capitale continue

 

Tronçon Gobongo-Pk11 rebaptisé avenue des poussières principales
Tronçon Gobongo-Pk11 rebaptisé avenue des poussières principales

 

 

Bangui, 15 mars 2024 (CNC)

 La suspension des travaux de réhabilitation des différentes rues de la capitale Bangui plonge les habitants dans une crise de poussière insupportable.

 

La situation sur l’avenue du 15 mars et dans certaines parties des quatrième et huitième arrondissements de Bangui, ainsi que dans la commune de Bégoa, est devenue critique pour les usagers et les riverains. La suspension des travaux de réhabilitation de la route Gobongo-Pk12 a entraîné également une vague de poussière sans précédent, affectant profondément la vie quotidienne de la population du secteur.

 

D’après les témoignages recueillis, l’irrégularité de l’arrosage de la route aggrave la situation. Des nuages de poussière s’élèvent à chaque passage de véhicule et de motocyclette qui envahissent les maisons et les entreprises, perturbant les activités commerciales et mettant en danger la santé des résidents.

 

Marlène Bigao, habitants du quartier Gobongo , expriment son désarroi :

« Vraiment ça ne va pas ici avec la poussière. Les gens n’achètent pas nos marchandises comme auparavant. La route ce n’est pas arrosée. On est abandonnés dans la poussière. Avant, ma bouillie finissait à 9 heures mais aujourd’hui il faut attendre jusqu’à 16 heures pour tout vendre. Juste une simple bouillie».

Hervé souligne l’urgence de l’intervention gouvernementale :

« Nous demandons juste l’arrosage régulé de cette route pour nous permettre de bien respirer et de mener nos activités. Nous n’avons pas besoin de violence ni de manifestations pour exprimer notre colère. Nous demandons au président de la République de jeter un regard sur sa population. Présentement, nous mourrons à petit feu. Notre vie est en danger ».

 

Face à cette situation alarmante, la population demande au gouvernement d’agir rapidement en assurant un arrosage régulier de la route. Les habitants insistent sur le fait qu’ils ne veulent pas recourir à la violence pour exprimer leur colère, mais ils attendent une réponse concrète de la part des autorités.

 

Lors de la conférence hebdomadaire du gouvernement, le porte-parole Maxime Balalou a tenté de rassurer la population en annonçant que la question avait été soulevée en conseil des ministres et qu’une solution était en cours d’élaboration.

« Ça, je peux vous rassurer, c’est une préoccupation qui a été soulevée en conseil de ministre et une solution va être de repasser les actions qui ont été données afin que la route soit régulièrement arrosée pour ne pas m’étirer la population dans des conditions difficiles ».

 

Cependant, les résidents attendent des actions concrètes et immédiates pour alléger leurs souffrances.

 

La suspension des travaux de réhabilitation, initiée en mai 2022, a plongé la population dans une crise inattendue. Bien que les entreprises en charge des travaux aient invoqué un manque de financement pour justifier la suspension, les habitants de Bangui subissent quotidiennement les conséquences de cette décision.

 

Les habitants de Bangui exigent une action immédiate de la part du gouvernement pour Notons que les fin au cauchemar de la poussière.

 

Par Prisca VICKOS

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