Crise humanitaire à Salo : quête désespérée d’eau potable
La commune de Salo, située dans la préfecture de la Sangha-Mbaéré, au sud-ouest de la RCA, est confrontée à une crise humanitaire aiguë due au manque d’accès à l’eau potable, entraînant une augmentation des maladies hydriques parmi ses habitants.
Au cœur de Sangha-Mbaéré, Salo est aux prises avec une crise humanitaire persistante, mettant en lumière la lutte quotidienne des habitants pour obtenir de l’eau potable. La situation est catastrophique, avec l’absence de forages ou de puits dans la localité, laissant les habitants dépendants des sources d’eau naturelles telles que les rivières, souvent contaminées par des déchets et des agents pathogènes.
La population de Salo, confrontée à cette pénurie d’eau potable, est contrainte de consommer et d’utiliser des sources insalubres, ce qui augmente le risque de maladies d’origine hydrique telles que la diarrhée et le paludisme. Les conséquences de cette crise sont dévastatrices, en particulier pour les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes.
Dans la commune de Salo, les conditions de vie sont devenues critiques en raison du manque d’accès à l’eau potable. Les résidents, comme Sylvie Limbona, témoignent des difficultés quotidiennes auxquelles ils sont confrontés. « L’eau que nous buvons n’est pas potable », déplore-t-elle, soulignant les risques pour la santé de sa famille. La consommation d’eau contaminée expose la population à de graves maladies d’origine hydrique, telles que la diarrhée et le paludisme, comme l’a confirmé Christian Emekiba, le directeur du centre de santé de Satouba.
La situation est encore aggravée par les initiatives d’installation de forages dans la commune confrontées à des défis logistiques. Théophile Tobi Kouyaka, chef d’antenne préfectoral de Nea, explique les difficultés rencontrées par les entreprises chargées de cette tâche, notamment la difficulté d’accès aux zones nécessitant des forages. Malgré ces obstacles, les autorités locales appellent à une action immédiate pour fournir de l’eau potable à la population, en sollicitant l’aide des ONG internationales et de l’UNICEF.
On ne saurait trop insister sur la nécessité d’une réponse urgente à cette crise humanitaire. Les habitants de Salo sont confrontés à des choix déchirants, entre boire de l’eau contaminée et risquer leur santé ou souffrir de déshydratation. Les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes sont particulièrement vulnérables et nécessitent une attention immédiate.
La crise humanitaire à Salo nécessite une action immédiate pour fournir de l’eau potable et sauver des vies.
Par Bertrand Siri
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