Paoua, Bozoum et Bocaranga, la présence des miliciens armés du MCU inquiète sérieusement la communauté musulmane

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Paoua, Bozoum et Bocaranga, la présence des miliciens armés du MCU inquiète sérieusement la communauté musulmane

 

Paoua, Bozoum et Bocaranga, la présence des miliciens armés du MCU inquiète sérieusement la communauté musulmane

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Ce qui se passe actuellement en Centrafrique n’est plus une simple dérive sécuritaire. C’est un génocide planifié, un plan criminel béni par le président Faustin-Archange Touadera lui-même. Sous ses ordres, des jeunes miliciens, embrigadés et armés par des mercenaires russes et des soldats des Forces armées centrafricaines (FAKA), sèment la terreur dans le pays. Leur mission ? Massacrer, piller, chasser des populations entières, avec une cible privilégiée : les Peuls et les musulmans.

 

Une alliance maudite : mercenaires russes, FAKA et un groupe des miliciens fanatisés

 

Ce qui avait commencé il y’a quelques mois comme une opération ponctuelle s’est mué en une machine de guerre généralisée. Les mercenaires russes,  ces vautours du groupe Wagner qui pillent le pays sous couvert de “coopération”,  ont formé ces jeunes, souvent recrutés par désespoir, pour en faire des tueurs. À leurs côtés, les soldats FAKA, censés protéger la population, marchent main dans la main avec ces milices. Armés de mitraillettes et d’armes artisanales, ils circulent à moto ou à pied, visibles comme des prédateurs dans des zones comme Bocaranga , Paoua ou Bozoum. Leur présence n’est pas un secret : le préfet de l’Ouham, une femme agissant sur instructions directes de Touadera, a même réuni ces miliciens pour leur marteler un message hallucinant : “C’est votre pays, libérez-le !” Libérer quoi ? Et de qui ? Des éleveurs peuls et de leurs familles, massacrés sans distinction ?

 

Un génocide ciblé : les Peuls dans la ligne de mire

 

Il y a un mois, près de Bozoum, ces milices ont frappé un campement peul, tuant une soixantaine de personnes,  hommes, femmes, enfants. Un massacre méthodique, où les victimes ont été abattues et égorgées, leurs troupeaux décimés et volés. Aujourd’hui, à Bocaranga, c’est la même peur qui paralyse les communautés peules et musulmanes. Ils savent que ces hordes, soutenues par les FAKA et les Russes, peuvent surgir à tout moment pour tuer, brûler, détruire. Ce n’est pas une guerre : c’est une extermination ciblée, une volonté de rayer une population entière de la carte.

 

Et qui est derrière ce chaos ? Touadera, cet homme qui se drape dans les habits d’un chef d’État tout en laissant couler le sang de son peuple. On l’accusait déjà en 2012 – 2013 d’avoir semé les graines de la discorde, d’avoir attisé les haines lorsqu’il fut premier ministre de Bozizé. Aujourd’hui, la vérité éclate : il arme des milices dans plusieurs localités pour perpétrer ces crimes. Il croit que s’accrocher au pouvoir le protégera de la justice. Grossière erreur. La justice humaine le rattrapera peut-être tard, mais celle de Dieu, elle, ne pardonne pas les bourreaux d’innocents.

 

Des crimes documentés, une impunité intolérable

 

La rédaction de Corbeau News Centrafrique (CNC) a déjà tiré la sonnette d’alarme. Dans un article publié le 19 février 2025, nous détaillions le massacre d’Alhadji Tambaya près de Bozoum : plus de 50 morts en un jour, des fosses communes creusées à la hâte pour cacher les corps, des miliciens anti-balaka entraînés par Wagner sous les ordres de chefs comme Blaise et Dabarè. Ces faits ne sont pas des suppositions, ils sont gravés dans la mémoire des survivants, dans les ruines des campements, dans les cris des mères qui ont perdu leurs bébés.

 

Et pourtant, rien ne bouge. Touadera se pavane, les mercenaires russes continuent leurs sales besognes, et les FAKA, corrompues jusqu’à l’os, jouent les complices. Pendant ce temps, les Peuls et les musulmans vivent dans la terreur, abandonnés par un État qui préfère les tuer que les protéger.

 

Stop au carnage, justice pour les victimes !

 

Ça suffit. Ce pays ne peut pas continuer à saigner sous les ordres d’un président qui a vendu son âme et son peuple à des intérêts étrangers. Les milices doivent être désarmées, les mercenaires russes expulsés, et Touadera traduit devant la Cour pénale spéciale – ou mieux, devant la Cour pénale internationale, selon la volonté des centrafricains. Chaque fosse commune, chaque enfant massacré, chaque troupeau volé est une preuve de ses crimes. La communauté internationale, si prompte à fermer les yeux quand il s’agit de la Centrafrique, doit se réveiller. Les Centrafricains, eux, n’en peuvent plus de cette barbarie.

 

Les centrafricains de tout bord, que ça soit les citoyens ordinaires, les journalistes, les gens de la société civile, ou simplement les témoins, appellent à une mobilisation massive. Que les fosses soient ouvertes, que les corps parlent, que les coupables répondent. Touadera, Blaise, Dabarè, Wagner : vos noms sont déjà dans le livre noir de l’Histoire. Vous pouvez fuir, vous cacher, mais la justice, divine ou humaine, vous trouvera. Pour les Peuls, pour les musulmans, pour tous les Centrafricains martyrisés, il est temps de dire stop à cette manipulation criminelle instrumentée depuis le palais présidentiel.