opération des casques bleus contre un groupe armé

Publié le 27 septembre 2019 , 4:54
Mis à jour le: 26 septembre 2019 11:58 pm

Bangui (République centrafricaine) – 27 sept. 2019 00:54

“L’attaque a débuté ce matin et s’est poursuivie jusque dans l’après-midi, avec des bombardements aériens”, a déclaré à l’AFP le général Siwo, porte-parole du mouvement Retour Réclamation Réhabilitation (3R), sans préciser le bilan des affrontements dans ses rangs.
Le mouvement 3R fait partie des 14 groupes armés signataires le 6 février d’un accord de paix avec le gouvernement centrafricain, qui a pour ambition de mettre fin aux conflits qui déchirent le pays depuis 2013.
“Nous ne nous retirons pas de l’accord”, a indiqué le général Siwo à l’AFP.
Contactée par l’AFP, la Minusca n’avait pas encore réagi jeudi soir.
Mercredi, le porte-parole de la Minusca Vladimir Monteiro avait appelé le leader des 3R, Sidiki Abass “à livrer les auteurs des massacres commis en mai dernier dans la région de Paoua”.
Quarante-six civils avaient été tués par des éléments des 3R dans cette région du nord du pays. A ce jour, seuls trois auteurs présumés ont été livrés aux autorités.
Le 4 septembre, Sidiki Abass, également connu sous le nom de Sidi Bi Soulemane, avait annoncé sa démission de son poste de conseiller militaire auprès du gouvernement centrafricain, qu’il occupait dans le cadre de l’accord de paix.
Sidi Bi Soulemane avait intégré le gouvernement le 6 mars, en même temps que d’autres représentants des 14 groupes armés signataires de l’accord de Khartoum.
Malgré une relative accalmie depuis la signature de cet accord de paix, les violences contre les civils et entre groupes armés se poursuivent en Centrafrique.
Le 14 septembre, deux groupes armés signataires de l’accord de son affrontés à Birao, dans l’extrême nord-est du pays. Quelque 13 000 personnes ont été déplacées par ces combats, qui ont causé la mort de 23 miliciens.
Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée depuis 2013 par une guerre qui a forcé près d’un quart de ses 4,7 millions d’habitants à fuir leur domicile.

©AFP

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