Massacres et pillages : une vague de terreur Russe s’abat sur des villages de l’Ouham-Fafa

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Dans la préfecture de l’Ouham-Fafa, les mercenaires russes déchaînent une vague de violence inouïe : villages incendiés, civils massacrés, biens pillés. Une barbarie sans frein ravage la région, abandonnée à la furie de ces criminels sans scrupules.
Une fois de plus, la barbarie frappe en plein cœur du pays de Barthelemy Boganda, pays de Zo Kwé Zo, sous le regard complice d’un pouvoir criminel et d’une communauté internationale apathique.
En effet, le vendredi 28 février 2025, les mercenaires russes, ces chiens de guerre sans foi ni loi, ont déversé leur sauvagerie sur les populations vulnérables de l’Ouham-Fafa, dans une série d’exactions qui défient l’entendement. De Bamassa à Kawéwin, en passant par Bemal 2, ces criminels à la solde de Faustin-Archange Touadéra ont semé la mort, la désolation et la terreur, révélant au grand jour la faillite totale d’un régime qui a vendu l’âme de la nation à des bourreaux étrangers.
Une descente aux enfers
Tout commence dans le petit village de Bamassa, à 5 kilomètres du village Kaïkouda , soit environ 75 kilomètres de Bossangoa, où ces hordes russes, lourdement armées, juchées sur leurs motos et leurs véhicules blindés, ont débarqué dans la journée du jeudi et vendredi 28 février. À peine installés, ils ont transformé ce havre de paix d’une quinzaine d’habitations en un brasier de l’enfer. Leur cible ? Des éleveurs peuls, coupables d’avoir cherché refuge près du village pour soigner l’un des leurs, malade. Sans sommation, les mercenaires ont incendié Bamassa, réduisant en cendres les maigres biens des habitants. Un éleveur malade a été froidement abattu. Son compagnon, qui tentait de fuir, a été rattrapé à peine 100 mètres plus loin, égorgé et décapité en morceaux comme un vulgaire animal. Quelle est cette vengeance gratuite ? Quelle est cette folie qui pousse ces barbares à anéantir des vies pour un motif aussi flou qu’absurde ? Nous ne le saurons jamais, car la vérité n’a pas de place dans l’univers de ces tueurs patentés.
Mais leur soif de sang ne s’arrête pas là. À Bemal 2, ces mêmes mercenaires qui ont quitté le village Bamassa , sont venus à Bemal 2. Dès leur arrivée, ils ont percuté un homme avec leur véhicule, le laissant entre la vie et la mort, dans un état critique. Comme si cela ne suffisait pas, ils ont capturé six villageois avant de poursuivre leur macabre périple jusqu’à Kawéwin. Là, ils ont retrouvé le chef du village, un père de 52 enfants, et lui ont tranché les tendons des deux pieds dans un acte d’une cruauté inouïe. Jeté avec les six autres captifs de Bemal 2 dans une geôle de la gendarmerie, ce vieillard n’a pas survécu à ses blessures. Et pendant que ce drame se jouait, les pillards russes vidaient les maisons de Kawéwin : pagnes des femmes, vêtements d’enfants, marmites, assiettes, mil, maïs, manioc, rien n’a échappé à leur rapacité. Ils ont tout entassé dans leurs camions avant de prendre la route de Batangafo pour écouler leur butin. Quelle ignominie ! Quelle indignité pour un peuple déjà à genoux !
Touadéra, l’architecte de la honte
Et qui porte la responsabilité de cette descente aux enfers ? Faustin-Archange Touadéra alias Baba Kongoboro , cet homme qui, sous prétexte de “sécurité”, a ouvert grand les portes de la Centrafrique aux mercenaires de Wagner, ces vautours qui pillent nos ressources et massacrent nos frères. Ce président, censé protéger son peuple, préfère fermer les yeux et se taire, complice actif de cette criminalité sans nom. Où sont ses discours lénifiants sur la souveraineté retrouvée ? Où est sa prétendue “alliance stratégique” avec la Russie quand ses sbires décapitent nos citoyens et brûlent nos villages ? Touadéra a troqué l’honneur de la nation contre une protection illusoire, livrant les Centrafricains à la merci de ces brutes sans scrupules. Honte à lui ! Honte à ce régime qui sacrifie son peuple sur l’autel de ses ambitions personnelles !
La complicité d’un silence assourdissant
Mais Touadéra n’est pas seul dans ce naufrage moral. Que dire des parlementaires de Batangafo, ces soi-disant représentants du peuple, qui préfèrent se terrer dans un silence coupable plutôt que de dénoncer l’indicible ? Que dire de la MINUSCA, cette mission onusienne censée protéger les civils, mais qui se contente d’applaudir mollement derrière ses barricades pendant que les Wagner sèment la mort ? Et que dire de la communauté internationale, ces grandes puissances qui discourent sur les droits humains, mais détournent le regard face à ce carnage transfrontalier ? Leur inaction est une insulte à la mémoire des victimes de Bamassa, Bemal 2 et Kawéwin.
La Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) a eu le courage de briser ce silence complice. Dans un audio diffusé sur les réseaux sociaux, son porte-parole a qualifié ces actes de “criminalité abjecte” et pointé du doigt l’hypocrisie généralisée. Mais où sont les autres voix ? Où sont les médias internationaux ? Pourquoi ce coin reculé de l’Ouham-Fafa est-il condamné à souffrir dans l’ombre ?
Un cri pour la justice
Les centrafricains doivent refuser de se taire. Ils doivent exiger des comptes ! Ils doivent exiger que Touadéra réponde de sa complicité avec ces mercenaires russes qui souillent notre terre. Ils doivent exiger que la MINUSCA cesse de jouer les spectateurs passifs et assume ses responsabilités. Ils doivent exiger que la communauté internationale sorte de sa léthargie et mette fin à cette impunité. Les cris des villageois de Bamassa, les pleurs des enfants de Kawéwin, le sang du chef martyr de 52 enfants ne peuvent rester sans écho.
La Centrafrique n’est pas un terrain de jeu pour des criminels étrangers. Elle n’est pas une marchandise à piller pour des mercenaires sans âme. Touadéra et ses alliés russes doivent savoir que le peuple centrafricain, malgré la peur et la misère, n’oubliera pas. Justice sera faite, d’une manière ou d’une autre. Que les bourreaux tremblent, car l’histoire jugera.
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