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Massacre de Bria, la Minusca annonce des difficultés à accéder à Aïgbando, mais dit avoir récolté des informations utiles  

 

Bangui, 3 février 2022 (Corbeaunews – Centrafrique ) – Lors d’une opération menée par les mercenaires russes et les soldats FACA dans les villages Aïgbando et Yanga, situés respectivement à 75 et 145 kilomètres de Bria sur l’axe de Ndélé, plusieurs dizaines des civils ont été massacrés. L’ONU avait décidé la semaine dernière d’ouvrir une enquête à travers sa mission de paix en République centrafricaine. Mais les mercenaires russes, qui ont installé leur poste avancé dans ces deux localités, interdisent l’accès aux lieux du drame.

Un homme interpellé dans le village Aïgbado par les russes et les FACA

 

 « Nous avons connu quelques difficultés pour accéder à Aïgbando et  faire le point, parce que nous ne sommes pas les seuls acteurs sur le terrain. Nous avons pu récolter des informations utiles. La lumière sera bientôt faite sur ce qui s’est passé», a déclaré  le  général Sidiki Traoré, commandant des forces de la Minusca lors du point de presse hebdomadaire de la mission ce mercredi 2 février.

Selon une source proche de la Minusca, plusieurs témoins du drame ont été interrogés par les enquêteurs des Nations unies. Des images ont été récoltées. Le bureau des Nations unies promet de faire La lumière sur ce qui s’est passé dans ces deux localités de la Haute-Kotto le 16 et 17 janvier derniers.

Il y’a lieu de rappeler que le mois dernier, sous prétexte de l’opération contre les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), les mercenaires russes et les soldats FACA ont tué plus de 50 civils. Mais le porte-parole de la présidence de la République, Monsieur Albert Yaloké Mokpème a déclaré, lors d’un point de presse samedi,  qu’il n’y a pas eu un massacre commis par les mercenaires russes et leurs alliés soldats FACA dans la localité de Bria, plus précisément dans les villages Aïgbando et Yanga. Les parents des victimes, dont certaines sont encore à l’hôpital, dénoncent un propos qu’ils qualifient de choquant.

 

Par Gisèle MOLOMA

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

Directeur de publications

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email : alainnzilo@gmail.com

 

 

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