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Lutte pour la survie : la crise de l’eau et de l’électricité  en Centrafrique s’empire du jour au jour

Lutte pour la survie : la crise de l’eau et de l’électricité  en Centrafrique s’empire du jour au jour

 

Une femme qui attend l'arrivée de l'eau de la SODECA
Une femme qui attend l’arrivée de l’eau de la SODECA. Photo CNC

 

 

Bangui, 25 mars 2024 (CNC)  

 Au Cœur de l’Afrique, le pays de Barthelemy Boganda, pays de « Zo kwé Zo »,  fait face depuis des années à une crise humanitaire grave et sans précédent, où l’accès au besoin les plus élémentaires tels que l’eau potable et l’électricité  est dramatiquement restreint. Dans ce context, chaque jour devient une lutte pour la survie, révélant  la dure réalité d’une population confrontée à des défis inimaginables.

 

Un sombre tableau se dessine en République centrafricaine, où l’accès aux besoins les plus élémentaires tels que l’eau potable et l’électricité est dramatiquement limité. Des récents rapports, dont ceux d’Action contre la Faim et de la Banque mondiale, révèlent des chiffres alarmants : entre 65 et 67 % des Centrafricains n’ont pas accès à l’eau potable, tandis que 98 % vivent sans électricité. Ce manque d’accès aux ressources essentielles pose la question suivante : s’agit-il d’une série de malédiction divine ou du résultat d’une mauvaise gestion profonde ?

 

Témoignage d’un banguissois:

« Chaque jour est une lutte. Sans eau ni électricité, vivre dignement devient un défi insurmontable », explique Jacques, père de famille vivant au PK11, à la sortie nord de Bangui, la capitale centrafricaine.

 

La situation en République centrafricaine soulève des questions sur la nature de ces défis. Est-ce le résultat du destin, une malédiction divine comme certains le croient, ou plutôt le symptôme d’un état défaillant ?

 

Témoignage d’un expert en gouvernance :

« Ce à quoi nous assistons en RCA n’est pas le fruit du hasard. Il y a des décisions politiques et des priorités en matière de gouvernance », explique Mme Béatrice, chercheuse en politiques publiques.

 

Au-delà des statistiques, les impacts de cette crise se font sentir au quotidien. Les centrafricains doivent parcourir de longues distances pour accéder à l’eau, tandis que l’absence d’électricité limite non seulement le confort, mais aussi les opportunités économiques et éducatives.

 

Témoignage d’un jeune entrepreneur :

« Le manque d’électricité est un obstacle majeur. Sans elle, il est impossible de faire fonctionner mon atelier après le coucher du soleil », se lamente Ahmadou, qui tente de lancer sa start-up.

 

Un appel à la solidarité internationale se fait sentir. Alors que certains soutiennent que la situation actuelle pourrait être un dessein divin, d’autres, de manière plus critique, y voient la conséquence d’une gestion défectueuse de l’État.

 

Témoignage d’un représentant d’ONG :

« Ce n‘est pas une fatalité. Avec un engagement international soutenu et une volonté politique locale, des améliorations sont possibles », déclare Sarah, coordinatrice d’une ONG internationale en République centrafricaine.

 

Ceci dit, la crise des besoins fondamentaux en RCA n’est pas seulement un problème de ressources, mais aussi de répartition, de gouvernance et de politique. Les citoyens, pris entre résignation et espoir, réclament un changement significatif.

 

La République centrafricaine se trouve entre le désespoir et l’espoir, où chaque choix de gouvernance influencera son avenir.

 

Par Anselme Mbata

 

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