Lutte contre la corruption dans le secteur pénitentiaire en République centrafricaine

Publié le 23 septembre 2021 , 7:40
Mis à jour le: 23 septembre 2021 7:40 pm

 

 

Bangui, République centrafricaine, vendredi, 24 septembre 2021, 02:31:24 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Un atelier d’identification et de priorisation des risques de corruption dans le secteur pénitentiaire en République centrafricaine a été organisé les 20 et 21 septembre 2021 à Bangui par l’office des Nations unies contre la drogue et le crime. Conjointement avec la Minusca, à travers sa section des affaires judiciaires et pénitentiaires, et en collaboration avec la direction générale des services pénitentiaires.

La prison de Ngaragba, à Bangui, le 5 avril 2013 par AFP
La prison de Ngaragba, à Bangui, le 5 avril 2013. Photo AFP / Patrick Fort.

 

Dans son allocution, le directeur du cabinet du ministère de la Justice a tenu à souligner l’importance de l’implication du gouvernement dans la lutte contre la corruption en milieu carcéral en République centrafricaine.

« À l’instar de plusieurs secteurs, le secteur carcéral n’est pas épargné des risques de corruption.  Allant des échanges, le privilège ou détournement, la réalisation d’un tel risque impactera négativement et de façon très considérable sur le fonctionnement normal de l’administration pénitentiaire.  Qu’elles soient actives ou passives, qu’elles émanent des membres du personnel pénitentiaire ou d’un détenu, la corruption reste et demeure l’un des plus grands facteurs de déséquilibre au sein de l’établissement pénitentiaire ».

La  Minusca,  dans le mandat inclus l’appui à la réforme du système pénitentiaire conformément aux normes standards internationaux, participent activement à l’organisation de cet atelier dans le but de contribuer à une meilleure gestion des établissements pénitentiaires. Ce qui se matérialise également par la lutte contre la corruption pour atteindre avec succès les objectifs des réformes.

«  Les multiples avantages pour l’état, et pour chaque citoyen, des réformes engagées explique le soutien très actif que le rapporte la Minusca. On comprend dès lors que l’atelier qui démarre ce jour soit organisé à l’intention des acteurs pertinents du système pénitentiaire centrafricain afin d’accroître les chances de succès du projet dans son volet amélioration de la gestion des prisons, à travers notamment la promotion d’une éthique professionnelle et d’une culture de la transparence ».

L’office des Nations unies contre la drogue et le crime, représenté par sa direction régionale venue de Dakar, a élaboré et mis en œuvre pour les participants de cet atelier des stratégies et outils servant à présenter les techniques d’identification des risques de corruption.

Les bénéficiaires auront aussi l’occasion d’évaluer et de produire des méthodes de gestion de ces risques.

« Entreprendre une évaluation des risques de corruption nécessite une méthodologie structurée et systématique conçue pour identifier les procédures des situations particulièrement vulnérables à la corruption, et concevoir des actions pour minimiser sa vulnérabilité ».

Au total une vingtaine d’agents pénitentiaires dont deux femmes venant de Bangui et des provinces telles que Bambari, Berberati et Mbaïki ont pris part à cet atelier.

La République centrafricaine a signé la convention des Nations unies contre la corruption le 11 février 2004

 

  1. Y. Ibrahim avec la Minusca

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Alain Nzilo

Directeur de publications

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