L’Impasse Politique en RCA dans la contradiction Institutionnelle et de la démocratie.

L’Impasse Politique en République Centrafricaine dans la contradiction Institutionnelle et, de la démocratie.

 

Faustin-Archange Touadéra et Chantal Jean-Édouard Koyambonou lors de la réception des leaders de l'opposition démocratique constructive au palais de la renaissance
Faustin-Archange Touadéra et Chantal Jean-Édouard Koyambonou lors de la réception des leaders de l’opposition démocratique constructive au palais de la renaissance

 

 

Bangui, 09 juin 2023 (CNC) —  Poser des actes en respectant les fondamentaux institutionnels de notre Pays.

Ps) Juste des petits rappels … !

Qu’est-ce que la démocratie tant prôner de part et d’autre en République Centrafricaine ?

La démocratie par définition, est l’instauration d’un système politique dans lequel la souveraineté est attribuée aux citoyens de manière directe par la voie élective par les urnes et, son exerce de façon indirecte dans sa représentation par les élus des peuples en adoptant des lois et décisions importantes et choisissent pour l’intérêt générale…généralement.

 

La démocratie se reconnaît à cette possibilité offerte aux citoyens de créer par leur vote une majorité politique.

 

Quels sont les avantages de la démocratie ?

 

L’égalité des droits entre les citoyens

La démocratie doit donc protéger les citoyens contre l’arbitraire ou l’abus du pouvoir. Cela repose en premier lieu sur une égalité des droits entre les citoyens. Toute démocratie implique en effet un système politique où tous les citoyens sont soumis aux mêmes lois.

Comment s’exprime la démocratie ?

Dans ce type de régime, la volonté des citoyens s’exprime à travers des représentants qui établissent les lois (pouvoir législatif) et les font appliquer (pouvoir exécutif). Dans les démocraties représentatives contemporaines, ces représentants sont élus.

Faustin Archange TOUADERA et Aurélien Simplice Zingas un des leaders de l’opposition démocratique constructive reçus au Palais de la Renaissance
Faustin Archange TOUADERA et Aurélien Simplice Zingas un des leaders de l’opposition démocratique constructive reçus au Palais de la Renaissance

 

Quels droits et valeurs que défend une démocratie ?

Défendre la démocratie et les valeurs fondamentales d’égalité et de justice sociale

  • La démocratie,
  • L’émancipation,
  • La solidarité au sein de notre société et à l’international,
  • La lutte contre les inégalités, contre toutes les formes de discriminations, et donc le refus de toutes dérives hors cadre institutionnel, despotisme…notoire.

Pourquoi le peuple est souverain ?

La souveraineté populaire repose sur le Peuple, c’est-à-dire l’ensemble des citoyens d’un pays. La souveraineté populaire implique le suffrage universel, puisque chaque individu détient une part de souveraineté. Ps) Elle ne doive pas être un objet de manipulation des uns et des autres.

La souveraineté se résume sur trois sens :

Équilibre entre souveraineté, supranationalité et coopération intergouvernementale.

Faustin Archange Touadera et Nalké Doroko un des leaders de l’opposition démocratique constructive reçus au palais de la Renaissance
Faustin Archange Touadera et Nalké Doroko un des leaders de l’opposition démocratique constructive reçus au palais de la Renaissance

 

Quelles sont les limites de la souveraineté de l’État ?

 

La souveraineté de l’État est limitée sur plusieurs aspects : L’ordre juridique international : Les engagements internationaux entravent l’autonomie des États. Ps) Pourtant prendre des engagements internationaux fait partie de la souveraineté, car les obligations prises mondialement découlent de son exercice.

Pour finir, les règles de la démocratie dans les pratiques :

Élection des représentants ; coexistence de plusieurs partis politiques ; égalité des droits ; respect des libertés (d’expression, d’association, etc. ).

Malheureusement…nous assistants a des dérives …diverses et variés …pour ne pas dire la cacophonie démocratique dans son application, une mauvaise interprétation des institutions et l’exercice en République Centrafricaine , accrois les enjeux pour seul intérêt partisans.

Les symptômes de la crise du débat démocratique dans notre RCA depuis longtemps, sont hallucinants, ainsi que les manques des respects des paroles données…voir Juré sur la Constitution de notre Pays.

On assiste au triomphaliste des visions que l’on peut qualifier de “conspirationnisme violentes” et de “populisme violent”. Prôner par les inconditionnels politiques quelques soient les camps (Majorité, ou Opposition, s’ajoute les Factions Armées non-conventionnelles…Mercenaires) Une enfumage intellectuelle pour les non avertis par des manœuvres politiciennes, ce qui n’aideront pas notre Pays de sortir de l’abîme. Ce qui se passe depuis très longtemps en République Centrafricaine sur le plan Politique que N fois j’essaye de démontrer dans plusieurs de mes publications, en interpellant beaucoup de nos hommes politiques entre guillemet, souvent en rappelant…qu’Il ne faut jamais y’avoir de la complaisance politique, ni de la connivence politique au détriment de l’intérêt générale. Beaucoup en paye le prix aujourd’hui et semble désenchantés !

L’envahissement de la seine politique Nation par des factions armées non conventionnelles, des milices de tout genre… prête a tout jamais les dérives diverses et variées, pleinement dans les actualité du moment…relève d’irresponsabilités politiques, du non-vision a court, moyen, long terme, de l’intégrités…, sont antipatriotique pour tout dire ce qui est le contraire de la recherche de la Paix en République Centrafricaine. Nb) Sans être de mauvaise foie ! Montre à l’évidence que les conditions d’un débat démocratique serein et apaisé sont de moins en moins réunies dans la République Centrafricaine qui se cherche malheureusement. Cela ne concerne pas que la politique au sens strict. On le voit aussi sur de très nombreux autres sujets pour la Cohésion Sociale et Nationale.

On commence à bien connaître maintenant les différents symptômes de cette crise du débat démocratique, ne serais-que ça !

On prend de moins en moins en compte les arguments avancés par les deux partie adverse (Majorité et Opposition…dite Démocratique) en considérant pour les uns et les autres, que celle-ci ne fait que représenter leurs intérêts, que ce soit de façon intentionnelle (celle-ci est alors accusée d’être simplement être appartenir à un Clan (Association des amis, ou ethnique… des assoiffés du pouvoir.. au service de leur propre intérêt) ou même de façon non intentionnelle (elle est accusée d’être un “idiot utile pour le Pana-Africaniste, des Occidents ou des Etats-Unis” pour des services non-avoués).

On cherche à discréditer d’une manière ou d’une autre cette partie adverse (Majorité et Opposition…dite Démocratique) en caricaturant son point de vue, en mettant en exergue des propos, des faits ou des attitudes extrêmes et donc condamnables, en l’affublant d’un terme jugé disqualifiant ou repoussoir (décroissant, suppo-néocolonialiste, démagogue, populiste, ultra, système, despotisme…etc.). Dans un tel contexte, les points de vue modérés et nuancés sont soit ignorés, soit caricaturés.

On a même souvent le réflexe de part et d’autre, de vouloir exclure du débat la partie adverse en dénonçant ses conflits d’intérêts ou bien son incompétence (exclusion des “non-sachant”). Cela conduit de plus en plus à une extra-judiciarisassions, des défiances n’en parlant pas, des intimidations…de surcroits exclusion des débats qui ne se font plus de manière inclusive dans des arènes politiques et publiques, dans la recherche consensuelle est nécessaire et, Afin de trouver les meilleurs voies pour la Nation Centrafricaine pour la Paix ou l’exemple du Dialogue dite inclusif au Khartoum (Soudan), qui n’était pas un ! Dont-on voit les limites aujourd’hui.

Plus généralement, on tend à raisonner par amalgame en faisant de certaines dérives d’individus ou d’organisations un comportement général et même une attitude de nature systémique.

Enfin, on est le plus souvent dans une logique extrêmement manichéenne. On est soit totalement pour, soit totalement contre. Si l’on est avec une partie dans un débat, on ne peut jamais considérer qu’un argument de la partie adverse soit recevable. On est dans une logique dichotomique du tout ou rien. On est d’accord avec tout ce que pensent et disent nos alliés et on est forcément en désaccord avec tout ce que pensent et disent nos adversaires.

Tout ceci aboutit à une grande déshumanisation, division de notre Nation. On ne voit plus un individu fait de chair et d’os s’exprimer avec ses émotions, ses convictions, ses contradictions, mais le simple rouage ou instrument d’un système qui défend coûte que coûte ses intérêts. Cela tend à favoriser la violence des critiques, notamment sur les réseaux-sociaux, et même quelquefois le passage à l’acte violent contre des individus ainsi “anonymisés”.

Quelle que soit la voie empruntée, le processus de démocratisation a permis dans tous les pays l’instauration du multipartisme, du pluralisme politique, économique et syndical, l’organisation d’élections disputées, grâce à la consultation et rédaction de la constitution en 2016, la République Centrafricaine s’étais remise dans l’ordre constitutionnel…normale grâce à un régime de transition.  Malgré les mauvaises langues, que  cette adoption s’avère arranger presque tout le monde qui devait donner un nouveau souffre dans les concerts de la Nation de notre Pays, avait jeté une base pour mieux consolidés l’avenir institutionnelle en République Centrafricaine (En mettant en place l’autre institution qui est le « sénat », Tout d’abord les élections Locales qui étaient une préalable pour la mise en place du SENA …ne serait-ce-que !  Bref, l’organisation de la vie démocratique.

Aujourd’hui ! Notre République Centrafricaine a pris une grande place dans le monde d’irrationalité, accrue le désarroi et la pauvreté de son peuple. Ps) Il faut qu’on en sorte ! Un appel pour tous les compatriotes quelque-soit les places occupés dans notre Nation doivent se ressaisir pour la sauvegarde de notre Nation.

Les actions maladroitement posées …finis par avoir une conséquence néfaste pour la République!

 

Par Diaspora, Monsieur Aubin-Roger KOMOTO