“Libération immédiate pour Rémy QUIGNOLOT”

Bangui (République centrafricaine) – La famille du français Rémy Quignolot, incarcéré à la prison militaire de camp de Roux à Bangui depuis le 18 mai 2021, demande simplement sa libération en raison de l’absence d’ordonnance motivée justifiant la prolongation de sa détention   

Le français Juan Rémy Quignolot, interpellé par la police le 11 mai 2021 pour détention illégale d'armes de guerre. Photo CNC
Le français Juan Rémy Quignolot, interpellé par la police le 11 mai 2021 pour détention illégale d’armes de guerre. Photo CNC

 

Rédigé par Anselme Mbata

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le lundi 12 septembre 2022

 

La famille de Rémy QUIGNOLOT exige sa libération

 

« considérant que mon frère est, depuis le 18 mai 2022, séquestré illégalement car sans fondement juridique, au vu de l’absence d’ordonnance motivée justifiant la prolongation de sa détention provisoire au-delà d’un an, nous exigeons aujourd’hui  sa libération immédiate », estime madame Caroline Quignolot, la sœur de monsieur Rémy Quignolot.

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D’après madame Caroline Quignolot, cet appel de la famille de monsieur Rémy Quignolot s’adresse non seulement aux autorités judiciaires centrafricaines, en application de de propres lois  de leur pays, mais également aux autorités gouvernementales et diplomatiques françaises qui se doivent de jouer leur rôle de protection auprès des citoyens français qu’ils représentent, et donc demander la libération immédiate de ce citoyen français, séquestré illégalement à Bangui depuis le 18 mai 2022.

Faussement accusé d’espionnage, une accusation basée sur un montage de soi-disant preuves, des photos truquées, des “maquettes” aussi ridicules qu’éhontées, monsieur Rémy QUIGNOLOT fait face depuis 16 mois à des accusations d’atteinte à la sûreté de l’État, du complot, du terrorisme, d’espionnage, d’association de malfaiteurs, de la détention d’armes et munitions de guerre et proxénétisme…

Pourtant, l’article 97 du code de procédure pénale centrafricaine stipule que le délai maximum de 12 mois de détention, peut “exceptionnellement être prolongé de 4 mois supplémentaires, par une ordonnance motivée”. Or, dans le cas de monsieur Rémy Kuignolo,  cette ordonnance n’ayant jamais été produite, Monsieur QUIGNOLOT aurait donc dû, dès la fin des 12 mois, c’est-à-dire le 11 mai 2022,  bénéficier, de droit, de sa liberté provisoire en attendant la date de son procès,  qui n’a toujours pas été annoncée.

Constatant que la procédure judiciaire dont il fait l’objet n’a de procédures que de nom, que certains magistrats responsable de son dossier bafouent leurs propres lois, notamment l’article 97 du Code de Procédure pénale Centrafricain, monsieur Rémy Kuignolo a décidé d’entamer hier une grève de la faim, après 16 mois de détention.

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