Les alliances douteuses : Daniel Nzéwé, Abazène et Touadera dans le même sillage

Publié le 4 mars 2024 , 5:20
Mis à jour le: 4 mars 2024 3:47 am

Les alliances douteuses : Daniel Nzéwé, Abazène et Touadera dans le même sillage

 

Monsieur Daniel Nzéwé
Monsieur Daniel Nzéwé

 

 

Bangui, 04 mars 2024 (CNC)

 Dans les arcanes tumultueux de la politique centrafricaine, les alliances et les choix de partenaires politiques sont scrutés avec une attention particulière. La semaine dernière, le choix de Daniel Nzéwé pour représenter une faction politique au pouvoir a suscité une vive controverse.

 

L’adage “les oiseaux de même plumage volent ensemble” semble prendre tout son sens dans la récente nomination de Daniel Nzéwé pour représenter une certaine faction politique au pouvoir. Ce choix a été perçu comme un geste étonnant, étant donné le passé controversé et criminel de Nzéwé et les implications morales qui y sont associées.

 

Daniel Nzéwé, un nom qui résonne avec des échos de scandales, d’escroquerie spectaculaire, de vol, du détournement  et de corruption, a été choisi pour représenter la voix politique du pouvoir. Cependant, son passé tumultueux et criminel ne peut être ignoré. Sous le régime actuel de Touadera, Danièle Nzéwé a été emprisonné  et associé à plusieurs affaires peu recommandables, notamment des accusations d’escroquerie et de détournement de fonds.

 

Rien que sous le règne de Touadera, les allégations contre Nzéwé sont nombreuses et troublantes. Des accusations d’escroquerie envers un homme d’affaires chinois, des détournements de fonds à Socatel et Moov, ainsi que des corruption impliquant des chèques et des transactions financières douteuses, ont entaché sa réputation déjà fragile.

 

Ce choix politique soulève donc des questions fondamentales sur l’intégrité et la moralité des certains décideurs politiques en République centrafricaine. Choisir un individu controversé comme représentant soulève des doutes sur les véritables motivations derrière cette décision. Est-ce un signe de connivence entre les cercles politiques et les intérêts personnels, au détriment du bien-être du peuple centrafricain?

 

La décision de Touadera de soutenir Nzéwé comme visage politique envoie un message troublant à la population. Cela remet en question les principes fondamentaux de transparence et de responsabilité dans la gouvernance. Au lieu de choisir des leaders intègres et dignes de confiance, le régime semble opter pour des alliances douteuses et des compromis moraux.

 

En fin de compte, le choix de Daniel Nzéwé comme représentant politique soulève des questions légitimes sur l’état actuel de la politique en République centrafricaine. Cela met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la nation en matière de gouvernance et d’intégrité politique.

 

Dans un pays où la confiance du peuple est essentielle pour favoriser la stabilité et le progrès, les décideurs politiques doivent faire preuve de discernement et d’intégrité dans leurs choix de partenaires et de représentants. Les alliances politiques ne devraient pas compromettre les valeurs fondamentales de justice et d’honnêteté, mais plutôt les renforcer.

 

Il appartient désormais au peuple centrafricain de rester vigilant et de demander des comptes à ceux qui sont censés les représenter. Les oiseaux de même plumage peuvent voler ensemble, mais ce sont les actions et les engagements qui définissent leur véritable trajectoire dans le ciel politique de la République centrafricaine.

 

Par Alain Nzilo

Corbeaunews Centrafrique

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