Les 300 agents des eaux et forêts en instance d’intégration, les dernières victimes de sabotage du gouvernement

Publié le 3 mars 2024 , 5:12
Mis à jour le: 3 mars 2024 2:53 am

Les 300 agents des eaux et forêts en instance d’intégration, les dernières victimes de sabotage du gouvernement

 

grève au ministère des eaux et forêt
Les grévistes devant leur ministère ce jeudi 20 octobre 2022 vers 12 heures. CopyrightCNC

 

 

Bangui, 04 mars 2024 (CNC)

 Dans le paysage des forces armées de la République centrafricaine, une disparité frappante émerge : tandis que des milliers de soldats, gendarmes et policiers sont intégrés chaque année, les agents des eaux et forêts, pourtant vitaux pour la préservation de l’environnement, sont largement négligés. Cette situation soulève des questions cruciales quant aux priorités du gouvernement en matière de protection environnementale et de gestion des ressources naturelles.

 

Les agents des eaux et forêts jouent un rôle essentiel dans la préservation de la faune et de la flore, la lutte contre le braconnage et la conservation des écosystèmes fragiles. Pourtant, malgré leur importance capitale, leur intégration dans la fonction publique demeure largement insuffisante. Alors que les forces traditionnelles telles que la police, la gendarmerie et l’armée nationale voient leurs effectifs augmenter régulièrement, les agents des eaux et forêts peinent à trouver leur place dans les rangs de la fonction publique.

 

Cette disparité flagrante soulève des interrogations légitimes quant aux priorités du gouvernement du premier ministre Félix Moloua. Pourquoi cette force paramilitaire, pourtant cruciale pour la préservation de l’environnement et la protection des ressources naturelles, est-elle si négligée ? Alors que la menace qui pèse sur les écosystèmes est de plus en plus pressante, il est impératif que les autorités accordent à cette question l’attention qu’elle mérite.

 

Il est grand temps que le gouvernement reconsidère ses priorités et accorde à la protection de l’environnement la place centrale qu’elle mérite dans son agenda politique. L’intégration des agents des eaux et forêts dans la fonction publique devrait être une priorité absolue, non seulement pour assurer la préservation des écosystèmes fragiles, mais aussi pour garantir un avenir durable pour les générations à venir. Il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard.

 

Par Anselme Mbata

Corbeaunews Centrafrique

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