Législative 2026 : Max-Sylvain Balenda, Un Député aux Portes de la Disqualification
Bangui, 25 juillet 2023 (CNC) – Le projet de la nouvelle constitution du Président Touadera, qui sera soumis au référendum le 30 juillet prochain, impose une condition inédite pour les candidats à la députation : ils doivent désormais disposer d’au moins un baccalauréat. Cette mesure a créé des remous dans le milieu politique, notamment pour le député de Bria 1, Max-Sylvain Balenda, et plusieurs dizaines d’autres.
Depuis quelques jours, la direction des examens et concours à Bangui enregistre une surprenante demande de délivrance de fausses attestations de succès au baccalauréat de l’enseignement général du second cycle. Cette situation énigmatique trouve ses origines dans le projet de la nouvelle constitution du Président Touadera . En effet, selon les déclarations de l’honorable Dominique Yandocka, député de la première circonscription du 4ème arrondissement de Bangui, près de 80% des députés actuels de la septième législature ne possèdent même pas un baccalauréat. Le paradoxe réside dans le fait que ces mêmes députés font partie de la majorité présidentielle. Certains, qui étaient auparavant indépendants lors de leur élection, ont rejoint les rangs de la majorité. Cependant, avec la nouvelle constitution de Touadera, l’obtention du baccalauréat est désormais une condition sine qua non pour se porter candidat aux législatives. Ainsi, à Bria, dans la Haute-Kotto, tous les yeux se tournent vers le député Max-Sylvain Balenda, représentant de Bria 1.
Le député Balenda est au centre de l’attention, car il ne possède même pas un certificat d’études élémentaires primaires (CEPE). Cette lacune le disqualifie d’office pour la prochaine course législative. Ironiquement, il se vante d’être un ami proche du Président de la République, ce qui suscite des interrogations quant à une éventuelle falsification de diplôme pour contourner cette exigence constitutionnelle. Toutefois, les députés doivent prendre du recul et réfléchir à la situation dans son ensemble.
Le projet de nouvelle constitution vise certainement à élever le niveau d’éducation des candidats à la députation et à garantir des représentants compétents pour le pays. Toutefois, il est essentiel de s’assurer que cette mesure ne crée pas une situation d’injustice envers des députés qui pourraient être qualifiés pour leurs fonctions malgré l’absence d’un diplôme universitaire. Le député Balenda, comme d’autres, pourrait être encouragé à envisager une formation académique de 10 ans pour se conformer aux exigences de la nouvelle constitution et être en mesure de continuer à représenter le peuple de Bria avec compétence et responsabilité.
Le projet de la nouvelle constitution du Président Touadera met en lumière une problématique délicate pour le député Max-Sylvain Balenda et bien d’autres parlementaires. Il est crucial de trouver un équilibre entre les qualifications requises pour les représentants politiques et la reconnaissance des compétences et des expériences diverses. L’affaire est à suivre, et la prochaine législative pourrait être déterminante pour l’avenir politique de nombreux députés.
Par Moïse Banafio
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