Le Grand Racket de la Population Débute en Centrafrique

Publié le 29 février 2024 , 5:22
Mis à jour le: 29 février 2024 2:51 am

Le Grand Racket de la Population Débute en Centrafrique

 

Ngola Poto RAMADAN MAHATA, dite Sista Ngola, la nouvelle ministre de la Culture
Ngola Poto RAMADAN MAHATA, dite Sista Ngola, la nouvelle ministre de la Culture

 

 

Bangui, 01 mars 2024 (CNC)

 La récente décision émanant du Ministère de la Culture en République Centrafricaine, sous la tutelle de la Ministre Ngola Ramadan de Clignancourt, a semé l’agitation au sein de la population. Cette directive, amplifiée par les observations du politologue Farri Taheruka Shabazz, annonce un tournant inquiétant dans le paysage culturel et social du pays.

 

Nouvelles Obligations, Nouveaux Fardeaux

 

La note circulaire émise par le Ministère des Arts, de la Culture et du Tourisme met en lumière une série de directives contraignantes. Désormais, toute activité artistique et culturelle, qu’elle soit de grande envergure ou locale, se voit soumise à l’approbation préalable de l’administration en charge. Cette initiative s’accompagne d’une imposition de taxes et de redevances, donnant lieu à une situation où la liberté d’expression artistique se trouve entravée par des considérations financières.

 

Une Main de Fer sur la Créativité

 

La portée de cette décision dépasse largement le domaine artistique pour s’étendre à tous les aspects de la vie sociale et religieuse. La ministre Ramadan de Clignancourt exige désormais des contributions financières pour des événements tels que les cérémonies religieuses, les mariages, les fêtes traditionnelles, et même les manifestations dans les lieux de culte. Cette intrusion dans des sphères autrefois préservées soulève des questions quant à la légitimité et à l’équité de telles exigences.

 

Un État en Quête de Recettes

 

La justification avancée pour cette politique de taxation généralisée réside dans les difficultés financières de l’État. Alors que les caisses publiques semblent vides, le gouvernement dirigé par Félix Moloua se tourne vers les citoyens pour combler le déficit budgétaire. Cependant, cette approche de “racket” et de “ponctionnement” suscite la colère et le mécontentement au sein de la population, qui se sent exploitée et opprimée.

 

Perspectives d’Avenir Incertaines

 

Face à cette montée de tensions et de mécontentements, l’avenir du paysage culturel et social centrafricain demeure incertain. Si d’un côté, le gouvernement cherche à assurer sa stabilité financière, de l’autre, il compromet la diversité et la richesse de l’expression culturelle. Dans cette période de transition, il est impératif que les acteurs culturels et la société civile se mobilisent pour défendre les valeurs fondamentales de liberté et de créativité.

 

En réalité, la décision du Ministère de la Culture en République Centrafricaine, sous l’égide de la Ministre Ngola Ramadan de Clignancourt, marque un tournant significatif dans l’histoire culturelle du pays. Alors que le gouvernement cherche à renflouer ses caisses, il risque de compromettre les fondements mêmes de la liberté artistique et culturelle. Face à cette réalité, la vigilance et la mobilisation citoyennes demeurent essentielles pour préserver l’intégrité et la diversité de l’héritage culturel centrafricain.

 

Par Gisèle MOLOMA

Corbeaunews Centrafrique

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com

Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes  WhatsApp :

CNC Groupe 1

CNC groupe 2

Groupe Infos

 

Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.

 

 

Aucun article à afficher