Arnaud Djoubaye Abazène, un chef mafieux criminel à la tête de la justice centrafricaine

Publié le 29 février 2024 , 5:24
Mis à jour le: 29 février 2024 2:52 am

Arnaud Djoubaye Abazène, un chef mafieux criminel à la tête de la justice centrafricaine.

 

Le ministre d'État en charge de la justice Arnaud Djoubaye Abazene copyright CNC
Le ministre d’État en charge de la justice Arnaud Djoubaye Abazene. copyright CNC

 

 

Bangui, 01 mars 2024 (CNC).  

Arnaud Djoubaye Abazène émerge tel un spectre sinistre au sommet de la justice centrafricaine, transformant chaque rouage, chaque parquet de l’appareil judiciaire en une machine à spolier, accumulant frauduleusement des milliards de francs CFA chaque année. Mais qui est réellement cet individu énigmatique qui trône au sommet du système judiciaire centrafricain ? 

  

Un magistrat corrompu, Arnaud Djoubaye Abazène navigue sans scrupules au sein des méandres de la rébellion Séléka, ayant été arrêté sous le régime de Bozizé et emprisonné à la sinistre et sombre prison de Bossembélé baptisée en son temps, camp de Guantanamo. Libéré sous prétexte d’une maladie inguérissable, il manœuvre en coulisse, guidant intellectuellement avec ses pluies, son frère Michel Djotodia vers sa course au pouvoir tenu par Bozizé à Bangui. Après la prise de contrôle de l’État en 2013 par son frère Michel Djotodia, il se métamorphose en un criminel impitoyable. Des sources crédibles l’accusent d’avoir commandité l’assassinat de plusieurs de ses pairs, y compris le feu procureur Martino Bria. 

  

Par suite des élections de 2016 et à l’accession de Faustin Archange Touadera au pouvoir, Arnaud Djoubaye Abazène intègre le gouvernement au ministère de la Justice sur proposition de son frère Michel Djotodia. Avec comme mission première confiée par ce dernier : ouvrir les yeux sur tous les dossiers judiciaires le visant. Il en a profité pour créer un groupe armé familial, utilisant le Parti pour le Rassemblement Centrafricain comme un pion dans son jeu trouble de pouvoir. Au ministère de la Justice, il joue au chat et à la souris, instaurant un système de financement pour des groupes armés tels que le PRNC et ARCAN-CIELS. 

  

Les méandres de sa corruption s’étendent jusqu’à Bria, où ses tentacules s’infiltrent dans la gendarmerie, la brigade minière, les eaux et forêts et la police, fournissant des informations aux rebelles de Zako, Ouadda Maïkaga, Bangana, et Aïbando. Même la circulation de munitions de Bangui à Bria est réalisée sous ses empreintes, même quand ces trafics ont été interceptés à Bambari par les forces de Wagner et des gendarmes à Bambari sa toge fait le moine. 

  

Arnaud Djoubaye Abazène orchestre un ballet de malversation, envoyant des fonds par des canaux clandestins à Bria, où le défunt Général B13 à Sam Ouandja est un des bénéficiaires notoires. Il alimente le double jeu, se faisant passer pour un ministre apprécié par le Président Touadera tout en conspirant pour accéder lui-même à la présidence, laissant le pays sous le joug d’une justice corrompue où tout est à vendre, tout se monnaie. 

  

Dans les coulisses de la République Centrafricaine, la main noire d’Arnaud Djoubaye Abazène étend son emprise, tissant une toile de corruption qui engloutit l’intégralité de l’intégrité de la justice et assombrit l’avenir de toute une nation. 

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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