Le Déclin de Yalinga : Une Ville Abandonnée
Dans la sous-préfecture de Yalinga, les herbes envahissantes et l’abandon administratif divisent la ville en blocs isolés. Les bâtiments publics, entourés de végétation, sont désertés. La majorité des habitants a fui en raison de l’insécurité croissante, causée par les groupes armés et les mercenaires de Wagner, transformant Yalinga en une ville fantôme.
La ville est fragmentée en plusieurs blocs de quartiers, chacun séparé par des centaines de mètres de forêt dense et d’herbes hautes. En arrivant de Bria, un panneau de « La ville de Yalinga vous souhaite la Bienvenue » accueille les visiteurs. Mais dès l’entrée, un premier quartier, composé de maisons en paille, donne un aperçu de l’abandon. Après ce quartier, un pont délabré, prêt à s’effondrer, doit être traversé.
La traversée continue à travers des centaines de mètres de forêt avant d’atteindre un petit quartier d’une dizaine de maisons. Ensuite, encore de la forêt avant d’arriver quelques centaines de mètres plus loin aux bâtiments de la mairie et de la gendarmerie, complètement envahis par les herbes. Ces bâtiments, autrefois centres névralgiques de la ville, sont désormais abandonnés, recouverts par la végétation sauvage.
Poursuivant encoredes centaines de mètres, on atteint le centre administratif de Yalinga, où se dresse la statue du président fondateur Barthélemy Boganda. Mais même ici, la forêt dense entoure les lieux, et l’activité administrative est au point mort. Les zones habitées sont de plus en plus rares, chaque quartier isolé par des kilomètres de broussailles.
Après le centre administratif, un autre quartier apparaît, un peu aménagé mais toujours isolé par la végétation. Les habitants, peu nombreux, se déplacent difficilement entre les blocs, traversant plusieurs centaines de mètres, vois de kilomètres de forêt pour rejoindre le marché ou d’autres services essentiels. Cette fragmentation crée une véritable désolation, avec des quartiers entiers déconnectés les uns des autres.
La désertion de la ville est évidente, la plupart des habitants ayant fui en raison des groupes armés et des mercenaires du groupe Wagner. La mairie est inoccupée, dirigée par un premier secrétaire après le décès du maire titulaire. La résidence du sous-préfet et la sous-préfecture, toutes deux envahies par la végétation, sont également désertées et délabrées. La toiture de ces bâtiments est enlevée, laissant les structures à l’abandon.
Ainsi, Yalinga fait face à des défis immenses. Les kilomètres de forêts séparant les quartiers, l’abandon des bâtiments publics et la fuite de la population nécessitent des interventions urgentes pour restaurer l’infrastructure et assurer la sécurité des habitants.
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