La ville de Bocaranga est désormais sous l’emprise de l’alcool frelaté de Wagner
Bangui, 16 septembre 2024 (CNC).
L’empire de l’alcool frelaté de Wagner s’étend désormais jusqu’à Bocaranga, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé, avec la complicité des plus hautes autorités centrafricaines. Deux camions chargés de boissons toxiques “made in Wagner ” sont arrivés dans la ville la semaine dernière, menaçant gravement la santé de la population locale et l’avenir de la jeunesse centrafricaine.
l’alcool frelaté de Wagner , une invasion orchestrée au sommet de l’État.
Les produits Wagner, déjà tristement célèbres dans le reste du pays, inondent maintenant le marché de Bocaranga. Bières ” Wagner ti l’or “, “Ange ti l’or ” et d’autres bières de Wagner en bouteilles plastiques, ainsi que les redoutables sachets d’alcool frelaté Wa na Wa vendu dans des petits sachets 100 FCFA, sont désormais disponibles en quantité. Cette arrivée massive n’est que la dernière étape d’une stratégie d’empoisonnement national instrumentée depuis Bangui, avec l’apparent assentiment du président Faustin-Archange Touadéra lui-même.
l’alcool frelaté de Wagner : une complicité généralisée des autorités
Si la préfète de l’Ouham-Pendé, madame Geneviève Gbadin, a émis un arrêté scandaleux interdisant la vente d’alcools traditionnels communément appelé Ngbako au profit des produits Wagner, cette décision ne semble être que le reflet d’une politique nationale. Le silence et l’inaction du gouvernement central, y compris du président Touadéra, face à cette invasion toxique, témoignent d’une complicité qui s’étend jusqu’au sommet de l’État.
Conséquences dévastatrices pour la jeunesse centrafricaine.
Les effets désastreux de l’alcool frelaté Wagner sont déjà visibles dans tout le pays, et Bocaranga ne fera pas exception. La multiplication des accidents, des agressions, des vols et de la criminalité en général est directement liée à la consommation de ces produits nocifs. Cette situation laisse penser que les autorités, à commencer par le président Touadéra, ont délibérément choisi de sacrifier l’avenir de la jeunesse centrafricaine au profit de leurs relations avec le groupe Wagner.
L’arrivée de l’alcool frelaté Wagner à Bocaranga marque une nouvelle étape dans l’exploitation criminelle de la Centrafrique. L’inaction et la complicité des autorités, du niveau local jusqu’à la présidence, permettent à Wagner d’étendre son emprise toxique. Cette situation soulève de graves questions pousse les observateurs à s’interroger sur les véritables priorités du gouvernement et son engagement envers le bien-être et l’avenir de son peuple.
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