La mort brutale d’un réfugié congolais suscite l’indignation au Brésil

Publié le 4 février 2022 , 6:02
Mis à jour le: 4 février 2022 6:02 am

La mort brutale d’un réfugié congolais suscite l’indignation au Brésil

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Bangui ( République centrafricaine ) – Des suspects dans l’affaire du passage à tabac d’un réfugié congolais sont transférés dans une prison à Rio de Janeiro, au Brésil, le 2 février 2022.
À Rio de Janeiro, Moïse Kabagambe, un jeune originaire de la République démocratique du Congo (RDC) réfugié au Brésil depuis son enfance, a été battu à mort après être allé réclamer son salaire, a-t-on appris.
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Le 24 janvier, Moïse Kabagambe était allé chercher le salaire de deux journées de travail impayées dans un kiosque de la plage de Tijuca, a expliqué sa famille. Là, plusieurs hommes dont son patron l’ont battu à coups de bâton, de pieds et de poings./////////////.

Filmée, l’agression a été diffusée par la police. Après quinze minutes de coups, le jeune homme perd connaissance. Un de ses agresseurs tente alors de le réanimer, en vain./////////////.

Selon les médias locaux, deux des agresseurs se sont présentés d’eux-mêmes à la police, avouant leur implication dans le meurtre, mais niant leur intention de tuer le jeune homme./////////////.

Sur les réseaux sociaux, un des accusés a nié tout racisme dans son geste. Si les violences au Brésil sont quotidiennes, l’indignation suscitée par ce fait-divers, potentiellement teinté de racisme, est grande, en particulier dans les communautés noire et congolaise./////////////.

En signe de protestation, une grande manifestation est prévue samedi 5 février. De leur côté, l’ambassade de la RDC et les association de droits de l’homme suivent l’affaire de près./////////////.

“Nous ne sommes ni voleurs ni tueurs. Et comment peux-tu tuer mon frère qui travaillait ? Justice !”, a lancé le frère de Moïse Kabagambe lors des funérailles./////////////.

Interrogée par la presse locale, la mère de la victime a confié que sa famille avait quitté la RDC pour échapper à la guerre. Sur les cinq agresseurs, trois ont été arrêtés par la police.

Avec AFP/VOA

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