La chute inexorable des réseaux téléphoniques Télécel Centrafrique dans les villes de province :  une catastrophe annoncée

Publié le 4 juillet 2024 , 5:07
Mis à jour le: 4 juillet 2024 5:07 pm

La chute inexorable des réseaux téléphoniques Télécel Centrafrique dans les villes de province :  une catastrophe annoncée

 

Antenne de téléphonie mobile dans le 4ème arrondissement de Bangui, Central African Republic
Une antenne de téléphonie mobile située dans le 4ème arrondissement de Bangui, prise le 15 mai 2024.. CopyrightCNC

 

 

La crise des réseaux téléphoniques touche tout le pays, avec Orange et Télé cèles en tête de liste. Mbaïki, Batangafo, Boda  et Bria ne sont que les premières victimes visibles d’une fiscalité démesurée et de dépenses d’exploitation incontrôlables, annonçant une catastrophe inévitable.

 

Bangui, 05 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Télécel: Pression fiscale insupportable.

 

Les problèmes commencent par une pression fiscale insupportable. Le gouvernement impose des taxes exorbitantes, plongeant Télé cèles dans une crise financière sans précédent. Ces taxes, atteignant des milliards, étranglent l’entreprise, déjà en difficulté. Cette pression constante du gouvernement ne laisse aucune marge de manœuvre, aggravant les tensions financières.

 

Télécel : Augmentation des coûts de carburant.

 

De plus, l’absence d’électricité fiable oblige Télé cèles à recourir à des générateurs pour alimenter ses antennes. Récemment, le gouvernement a presque doublé le prix du carburant à la pompe, ce qui alourdit encore davantage les dépenses des entreprises. Chaque antenne fonctionnant sur groupe électrogène voit ses coûts de maintenance et d’exploitation augmenter de manière significative. Télé cèles dépense maintenant des milliards par an en carburant, ce qui crée un cercle vicieux : les recettes diminuent tandis que les dépenses explosent.

 

Conséquences pour les habitants.

 

La chute des réseaux dans les villes de provinces entraîne des conséquences graves. Après les disfonctionnements constatés chez orange, c’est le tour de la Télécel. La semaine dernière, le réseau Télé cèles à Mbaïki a été coupé, et ce mercredi 3 juillet, , c’est au tour de Bria de perdre son réseau Télécel. Les habitants de Mbaïki et Bria, comme de nombreuses autres villes, se retrouvent sans réseaux téléphoniques fiable. Cette défaillance technologique affecte non seulement la communication personnelle mais également l’activité économique. Les entreprises, les petites comme les grandes,  dépendent de ces réseaux pour leurs transactions et leur communication avec les clients et les fournisseurs.

 

Impact sur l’économie nationale.

 

L’impact sur l’économie nationale est tout aussi alarmant. Les opérateurs économiques, étranglés par une fiscalité oppressive et des coûts de carburant exorbitants, voient leur compétitivité diminuer. Les investisseurs potentiels sont dissuadés par un environnement économique instable et par l’inefficacité des infrastructures de communication. La capacité du pays à attirer des investissements étrangers en pâtit lourdement, freinant ainsi son développement économique.

 

Il est essentiel de souligner que la chute des réseaux téléphoniques Télé cèles dans les villes de province n’est pas simplement une crise sectorielle, mais un symptôme d’une gestion gouvernementale défaillante et d’une politique fiscale désastreuse. Les conséquences pour l’économie nationale sont dramatiques, menaçant à la fois la viabilité des opérateurs de télécommunications et le développement économique du pays.

 

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