Joseph Bendounga exige l’évacuation sanitaire du député Dominique Éphrem Yandocka

Publié le 10 mars 2024 , 5:15
Mis à jour le: 10 mars 2024 7:52 am

Joseph Bendounga exige l’évacuation sanitaire du député Dominique Éphrem Yandocka

 

Le député de Bimbo3 Joseph Bendounga dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale
Le député de Bimbo3 Joseph Bendounga dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Photo CNC

 

 

Bangui, 11 mars 2024 (CNC)

 Dans la sombre réalité politique de Bangui, la détérioration de la santé du député Dominique Éphrem Yandocka en prison révèle une profonde injustice caractérisée du régime de Touadera.

 

Le sort tragique réservé au député Yandocka en prison souligne les violations flagrantes des droits humains sous le régime de Bangui. Enlevé arbitrairement à son domicile de Bangui vers 4 heures du matin, sans mandat ni considération pour son immunité parlementaire, son calvaire dans les griffes du pouvoir illustre la décadence morale qui s’empare de la capitale centrafricaine.

 

L’accusation de complot concoctée contre Yandocka est un prétexte grotesque pour faire taire les voix dissidentes de l’opposition. Les visites d’éminentes personnalités nationales et internationales témoignent de la gravité de son état, malgré les efforts désespérés déployés pour le maintenir en vie.

 

La déclaration sincère du MDRC, signée par le député Bendounga Joseph, dénonce avec véhémence Touadéra et les machinations de ses hommes de main. Les enlèvements, les conditions de détention inhumaines et les tentatives répétées d’enlèvement reflètent un régime autoritaire prêt à tout mettre en place pour écraser l’opposition.

 

La comparaison poignante avec les méthodes de Poutine en Russie souligne l’ampleur de la dérive autocratique du régime. Le sort de Yandocka n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de l’abus de pouvoir et de l’impunité qui règnent en maître à Bangui.

 

Pour le MDREC, la communauté internationale ne peut fermer les yeux sur cette violation flagrante des droits fondamentaux. La libération immédiate et l’évacuation sanitaire de Yandocka ne sont pas seulement des impératifs humanitaires, mais aussi des actes de justice élémentaire. Bangui doit être tenue responsable de ses crimes contre ses propres citoyens, selon le député Joseph Bendounga.

 

Pour ses collègues députés, la tragédie de Yandocka ne doit pas être enfouie dans l’oubli. C’est un appel à l’action pour tous ceux qui défendent la liberté et la dignité humaine, en République centrafricaine.

 

Par Gisèle MOLOMA

Corbeaunews Centrafrique

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