Importance et stabilité : La protection de la constitution, respect de l’ordre constitutionnel, de la liberté d’expression.

Publié le 29 mai 2020 , 11:46
Mis à jour le: 29 mai 2020 11:54 pm
rondpoint du quatrième arrondissement avec la statue du soldat
Croisement du 4e arrondissement, Bangui, le 11 juillet 2019. Photo CNC / Mickaël Kossi

 

Bangui (Corbeaunews-Centrafrique) – La liberté est dangereuse, mais qu’il faut se battre pour la garder dans la règle. En faisant de la liberté la base de notre ordre démocratique. Ceci dit qu’il faut s’ouvrir à la critique et surtout en nous ouvrons à un processus ouvert. Par ailleurs aussi, pour une conséquence acceptable intellectuellement, qui peut produire des effets imprévisibles et non maîtrisables : que ce soit la liberté politique, d’en faire de la politique ou la liberté tout cours, la liberté entraîne une dynamique déroutante ; des risques et une insécurité sont inhérents à celle-ci. A l’origine d’un ordre libéral, il existe une foi profonde dans la liberté, c’est le respect des règles constitutives, une foi profonde ressentie dans sa liberté, une confiance qui doit continuer à perdurer en tant que disposition au courage et aux risques.

Faut-il rappeler continuellement par ailleurs : la responsabilité politique, l’éthique républicaine, la responsabilité citoyenne est un vain mot en République Centrafricaine ?! C’est une des questions qui me reviennent le plus souvent encore et encore de manière intuitive que j’ai eue beaucoup de mal de m’en défère. Qu’elles puissent être une interrogation légitime ! De surcroît qu’il n’y a aucune vraie bonne réponse à la question ! Seul rappel et lucidité est de mise, que j’observerai de manière pragmatique pour tout dire, compte-tenue de la situation politique actuellement de mon Pays.

Il faut aussi se rappeler :

« Aucune ambition politique n’est au-dessus de la vie humaine, de surcroît de la vie des Centrafricains(es), du peuple Centrafricain, de la destinée de la République Centrafricaine ».

Des milliers des Centrafricains(es), femmes et enfants sont dans des camps des fortunes à l’étranger, dans des camps en territoire Centrafricain, voir même ceux qui ne puissent pas se déplacer croupissent dans la brousse, aux dépits, aux dépends des tous les dangers d’insécurités de toutes genres, faut de liberté qu’on les a omises injustement dû à la mauvaise gouvernance, aux calculs politiques, aux querelles politiciennes en accumulation de la mauvaise gouvernance depuis son indépendance.

Les jeux politiques, les jeux de pouvoir…les plus scéniques ne cessent de divertir le monde entier sans aucune responsabilité politique, d’éthique républicaine, pour ne pas dire responsabilité citoyenne. Aucune offre politique en somme, pour tous ceux qui occupent le devant de la seine politique, par ailleurs dans l’opposition politique, ou des pseudos opposants politiques dixit dans les récifs de bonne conscience, ne propose pas un chemin plus noble politiquement, ou des trajectoires de réconciliation, de la reconstruction de notre nation, sans oublier la fermeté politique pour commencer. Nb) On fait tout et son contraire…En Centrafrique Pays de tous les paradoxes.

Sans aucun effort de justice ou soit sélective quand ça dépend ! et une offre réparatrice aux centrafricains(es) qui ont tant vaincus des épreuves, des tragédies, des souffrances continuelles qui perdure indéfiniment.

Afin de mieux amuser la galerie ; on nous parle d’une révision de la constitution…, d’autre parle d’une nouvelle transition ?! à croire qu’en faisant la politique en Centrafrique, elle rende aveugle…ôte toute rationalité dans les raisonnements et, ce petit monde jure, tourne que sur le jeu de pouvoir sans conscience, peu importe la situation dramatique que vive nos compatriotes, notre Pays pourtant bien assiégé par des mercenaires, des groupes des factions armées non-conventionnelle sans loi ni foi ! Qui ne cessent d’endeuiller le peuple Centrafricain, à leur tête des crépitements des armes sur un peuple innocent, les terrorisés afin de les muselés, pour mieux pillés les ressources de notre cher patri, avec la bénédiction de certains fils et filles de la Centrafrique.

Plus grave, ces bourreaux sans cesse sont promus à des postes des responsabilités sans avoir les compétences, une culture de la gouvernance, et des institutions d’Etat. N’en parlant pas de l’expérience…seule expérience c’est de tuer des gens innocents, et pillés les ressources sous terraine de la Centrafrique, en prime raquetter les honnêtes gens.

Les seules arguments politiques dispensés sur la scène politique Centrafricaine, que j’observe jusqu’à présent : « les diffamations, les calomnies, des insultes entres les amis(es) d’hier, qui sont devenues des ennemies d’aujourd’hui parce qu’on se sent lésé dans son intérêt pour tout compte, dans un jeu que nous même avions instaurés ou encouragé. Le Pays paye le prix, le peuple au passage ! Jusqu’à quand, qu’on doit supporter toutes ces bêtises et les jeux scéniques des politiques, et tous ceux qui sont sur les institutions d’Etat ?!

On ne peut prétendre, modifier la constitution pour le seul fait de la pandémie ! qui est une urgence sanitaire ponctuelle et périodique. Le vrai problème est ailleurs, si l’impréparation de l’organe organisatrice est apparente…dû au manquement…des moyens…des ressources matérielles, des compétentes, le pouvoir politique, organique ou institutionnel, de même l’opposition politique avaient tous le temps de se saisir, afin de trouver une solution d’ajustement. Tout ce beau monde était aveuglé par ce dont je parlais un peu plus haut, c’est-à-dire « les diffamations, les calomnies, des insultes entre copains et copines » laissé passer l’essentiel.

Maintenant, qu’il faut se mettre à l’évidence pour les uns et les autres et, êtres lucides si ce mot à un sens pour tout le monde. Qu’il y’aie une concertation politique inclusive, afin de pallier à toutes ces lacunes dans les (organes organisatrices, qu’institutionnelles… S’il y’aurait glissement dans les délais aux vues des élections groupés) …Alors sans toucher aux pouvoir exécutifs et législatifs, enfin de permettre de continuer…qu’il y’aie pas de vacance de pouvoir. Que nous cessons de tergiverser sur le plan politique, mais faire un effort d’œuvrer de bonne foi via une Plate-forme d’autorité neutre et paritaire médiane, de régulation et de vigilance, afin de ne pas encore fragiliser d’avantage cette jeune démocratie, depuis sa remise de l’ordre constitutionnel.   Ps) Faisant de la politique pour sauvegarder l’intérêt générale.

Et maintenant, régler de manière plus efficaces les problèmes d’occupations de ces factions armées non-conventionnelles…mercenaires, donner de l’espoir, de la sécurité aux Centrafricains(es), au peuple Centrafricain ainsi que la Paix.

 

Fait à Lyon le 27 -05-2020

Diaspora, Mr. Aubin-Roger KOMOTO

Que Dieu bénisse le peuple Centrafricain.

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