Génocide en Centrafrique :les paroles scandaleuses du ministre Gouandjika font craindre le pire
Bangui, 03 novembre 2023 (CNC) – Dans une déclaration choquante et scandaleuse, Fidèle Gouandjika, ministre conseiller et grand frère du président putschiste centrafricain Faustin Archange Touadera , a proféré des graves menaces de génocide en Centrafrique. Ces paroles choquantes ont plongé le pays dans une nouvelle vague d’inquiétude, mettant en lumière la fragilité de la situation politique et la menace croissante pour la paix et la stabilité dans le pays.
Fidèle Gouandjika, déjà connu pour ses déclarations controversées sur les réseaux sociaux et son problème de santé mentale, a franchi une ligne rouge en annonçant publiquement les intentions de son frère cadet, le président putschiste Touadera. Dans ses propos, il a évoqué la nouvelle constitution adoptée par les Centrafricains, accusant ses opposants de chercher à renverser le gouvernement par un coup d’État. Toutefois, il ne s’est pas arrêté là, laissant entrevoir une menace de génocide sans précédent.
Les paroles de Gouandjika sont alarmantes : “Nous étions allés jusqu’à voter la Constitution. La constitution est déjà votée. Ce que vous cherchez, c’est le coup d’état. Nous allons vous attendre avec le coup d’état. Si vous prenez le pouvoir, quelqu’un d’autre reviendra vous faire un coup d’état. Mais si vous ratez, je vous dis qu’on rentrera dans le génocide qui ne pas terminer. Nous n’allons pas nous entretuer entre nous les noirs. Nous allons tuer les gens de la Minusca, Nous allons tuer les gens des ambassades, nous allons tuer tous les blancs et nous allons nous tuer nous-mêmes. Et c’est quelqu’un d’autre qui viendrait prendre le pouvoir.“
Ce genre de rhétorique incendiaire est totalement inacceptable et doit être condamné sans réserve et par le gouvernement et par les organisations des défenses de droits de l’homme. Les menaces de génocide proférées par le ministre conseiller d’un putschiste ne peuvent être prises à la légère, et la communauté internationale doit agir de manière décisive pour empêcher une catastrophe humanitaire qui se prépare en Centrafrique.
Cependant, il est important de noter que ces propos ne sont pas isolés, mais s’inscrivent dans un contexte actuel plus large de répression et de violence politique orchestrées par le régime de Faustin Archange Touadera. Des dizaines de personnes ont été arrêtées et torturées, souvent sur la base de fausses accusations de complot contre le gouvernement. Cette répression est un exemple flagrant de la manière dont le régime cherche à instaurer la peur et à écraser toute opposition.
La communauté internationale doit prendre au sérieux ces menaces et exercer une pression diplomatique sur le gouvernement de Touadera pour mettre fin à la répression politique et garantir la protection des droits de l’homme. Les diplomates occidentaux accrédités en Centrafrique doivent être en mesure d’exercer leurs fonctions sans crainte de représailles.
Si les déclarations de Fidèle Gouandjika sont des révélations voilées des actions programmées par Touadera et qui finissent par se réaliser, sa déclaration sur le génocide et une attaque d’envergure en préparation contre les chancelleries occidentales en Centrafrique ne doivent pas être considérées qu’elles relèvent d’une mythomanie. Elles doivent être prises très au sérieux car elles sont les signes annonciateurs irréparables, d’une situation préoccupante en Centrafrique.
Les autorités du pays doivent être rappelées à l’ordre et tenues responsables de leurs actes. La paix et la stabilité en Centrafrique dépendent de la résolution des conflits politiques par des moyens pacifiques, et non par des menaces de violence et de génocide. Il est grand temps que des mesures concrètes soient prises pour éviter une escalade de la violence et protéger la vie des Centrafricains et de la communauté internationale présente dans le pays.
Par Alain Nzilo
Directeur de publication
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.