En pleine dérive : le pouvoir de Bangui sombre dans un chaos mental

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En pleine dérive : le pouvoir de Bangui sombre dans un chaos mental

Séance de prière des membres du gouvernement avec le premier ministre Félix Moloua
Séance de prière des membres du gouvernement avec le premier ministre Félix Moloua

 

Le Président centrafricain Faustin Archange Touadera entrain de faire la prière pour son régime en faillite 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Pas une goutte d’eau, pas une lueur d’électricité  depuis plusieurs jours : Bangui plonge dans le chaos. Pourtant, les partisans de Touadéra, perdus dans une spirale mentale, préfèrent inventer des complots absurdes plutôt que d’affronter leur échec abject.

 

Il faut le rappeler à tous ceux qui ne savent pas encore que la capitale centrafricaine Bangui est plongée depuis plusieurs jours dans un chaos indescriptible. L’obscurité règne, au sens propre comme au figuré : pas d’électricité, la ville est noire. Pas d’eau potable, la ville est sèche. En plus de cela, des routes défoncées, des hôpitaux où l’on meurt faute de soins. Des coupures en pleine opération. Des écoles sans maîtres, une population pillée, exécutée, humiliée par un pouvoir aux abois et ses complices, notamment les mercenaires de Wagner. Et au sommet de cette tragédie, un homme, Faustin-Archange Touadéra, président d’un régime qui incarne la dépression mentale à son paroxysme, s’accroche désespérément à son rêve délirant d’un troisième mandat – ou plutôt, comme il aime à le fantasmer, d’une « septième république  des aveugles et des bras cassés ». Incroyable ? Non, pathétique, oui.

 

Un pouvoir en pleine démence dans la capitale

 

À quelques mois de la fin officielle de son deuxième mandat, Touadéra et ses partisans semblent avoir perdu tout contact avec la réalité. La dernière sortie  vendredi dernier d’un partisan zélé du pouvoir, un de ces valets serviles qui gravitent autour de Faustin-Archange Touadéra, a osé l’impensable. Dans une déclaration hallucinée publiée sur les réseaux sociaux, ce porte-voix du désespoir a désigné l’opposition comme la grande coupable de la crise qui étouffe la République centrafricaine. Pas d’eau courante, pas d’électricité, des pannes qui s’éternisent depuis neuf ans ? La faute, selon lui, à des employés de la SODÉCA (Société de Distribution d’Eau en Centrafrique) et de l’ENERCA (Énergie Centrafricaine), supposément militants du MLPC de Martin Ziguélé, de l’URCA d’Anicet Georges Dologuélé ou du Parti Patri de Crépin Mboli-Goumba. Ces « saboteurs », dit-il, auraient sciemment détruit les installations pour salir l’image du régime. Et le clou du délire : il promet des purges, assure que ces « traîtres » sont déjà fichés, prêts à être éjectés comme des pestiférés.

 

C’est vraiment le délire d’un homme mentalement malade, un déprimé total qui, dans un sursaut de désespoir, préfère déverser son délire, inventer des boucs émissaires plutôt que d’assumer l’échec retentissant de son régime en place. Neuf ans au pouvoir, et quoi ? Des centrafricains assoiffés, plongés dans le noir, livrés à la misère et à la violence, tandis que son patron Touadera parade avec ses alliés russes de Wagner, ces mêmes mercenaires auteurs de plusieurs massacres, de viols et de pillages. Et il ose parler de sabotage ? Le seul sabotage ici est celui du peuple centrafricain par un régime qui a transformé la RCA en un cimetière à ciel ouvert.

 

Incroyable! C’est une insulte pathétique à la raison, un crachat au visage d’un peuple qui crève sous le poids de l’incompétence et de la cruauté de ce pouvoir. Neuf ans,  neuf longues années – que Bangui croupit dans le noir, que les robinets restent secs, que les puits tarissent en saison sèche, abandonnés par une SODÉCA paralysée et une ENERCA moribonde. Neuf ans que les hôpitaux deviennent des tombeaux, où des patients, éventrés sur les tables d’opération, rendent leur dernier souffle quand le courant s’évanouit. Neuf ans que les écoles sont des carcasses vides, où des parents, ruinés, paient de leur poche des « maîtres » improvisés pour leurs enfants. Neuf ans que les routes, ou plutôt les pistes boueuses, s’effritent, que les militaires tombent en province sous les assauts des groupes armés, abandonnés par un régime qui préfère engraisser les mercenaires de Wagner : ces brutes qui violent, pillent et tuent en toute impunité.

 

Et que dire de la population ? Épuisée, affamée, terrorisée, elle subit les exactions des forces du pouvoir et de leurs complices russes. Des villages incendiés, des femmes violées, des soldats sodomisés, des hommes exécutés sommairement, des richesses volées sous le regard complice d’un régime qui ne gouverne plus, mais survit. Pendant ce temps, Touadéra, cet homme muré dans son bunker mental, s’accroche à son obsession : un troisième mandat, une « septième république » qui n’est qu’un voile cynique jeté sur une dictature agonisante. Il a truqué une Constitution en 2023, écrasé les contestations, et maintenant, ses sbires inventent des complots pour masquer la vérité : ils ont échoué, lamentablement, criminellement.

 

Cette déclaration du 14 mars n’est pas une défense, c’est un aveu. Un aveu de panique, de désespoir, de dépression collective. Ces partisans, ces pantins du régime, sont des dérangés, des fous furieux qui croient encore pouvoir duper un peuple à bout. Ils accusent l’opposition comme un pyromane accuserait les pompiers. Mais qui coupe l’eau depuis des mois entiers ? Qui laisse les générateurs d’ENERCA pourrir faute de maintenance ? Qui détourne les fonds publics pendant que les Centrafricains meurent de soif et de désespoir ? Pas Martin Ziguélé, pas Dologuélé, pas Mboli-Goumba – non, ce sont eux, les vautours du pouvoir, ces charognards qui se repaissent d’un pays exsangue.

 

Et ils osent parler de « jeu » de l’opposition pour « faire remonter la colère » ? La colère, elle est là depuis longtemps, elle gronde dans chaque foyer sans lumière, dans chaque gorge desséchée, dans chaque cœur brisé par la violence de Wagner et la lâcheté de ce régime. Limoger des employés ne rallumera pas les lampes, ne remplira pas les citernes, ne ressuscitera pas les morts. C’est une diversion minable, un baroud d’honneur de clowns tragiques qui savent leur fin proche.

 

Cette « septième république » qu’ils vantent ? Un mensonge macabre. Ce n’est pas une république, c’est un charnier, un royaume de ténèbres où un peuple est condamné à l’agonie par des dirigeants en pleine démence. Touadéra et son clan ne dirigent plus, ils délirent, ils s’effondrent, et ils entraînent la RCA dans leur chute. Honte à eux, honte à ces malades qui osent encore parler au nom d’un pays qu’ils ont assassiné.

 

Ce qui nous frappe dans ce régime, c’est l’omniprésence de la dépression mentale à tous les niveaux. Une dépression qui ne se limite pas à Touadéra lui-même, mais qui contamine tout son entourage, ses partisans, son système. Ils sont déprimés, désemparés, à bout de souffle, et pourtant ils s’accrochent, tels des naufragés sur une épave qui coule. Leur dernière déclaration n’est pas une tentative de convaincre, mais un cri de désespoir, un aveu d’impuissance maquillé en bravade. Ils savent que le peuple souffre, ils savent que la colère monte, et leur seule réponse est de rejeter la faute sur des fantômes. L’opposition n’a pas besoin de « prouver » que Touadéra a échoué : les faits parlent d’eux-mêmes, dans chaque rue plongée dans le noir, dans chaque famille privée d’eau, dans chaque cri de douleur étouffé par la répression. Et pourtant, ils font comme si on est encore en 2013, en pleine période de crise. Incroyable…!

 

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