Égorgement  des deux civils par les soldats FACA, le lieu du crime vient d’être identifié par CNC

Publié le 30 janvier 2023 , 6:50
Mis à jour le: 30 janvier 2023 4:58 pm

 

Bangui (République centrafricaine) – Dans le cadre d’une enquête sur la sordide affaire d’égorgement de deux civils de confession musulmane par les militaires de forces armées centrafricaines (FACA) l’année dernière, notre équipe d’investigation vient d’identifier formellement  quelques auteurs et le lieu du crime.

Les soldats FACA avec les deux corps de leurs victime
Les soldats FACA avec les deux corps de leurs victime

 

Rédigé par Gervais Lenga

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le lundi 30 janvier 2023

 

Égorgement  des deux civils par les soldats FACA

 

C’est une affaire qui avait soulevé une vive clameur d’indignation l’année dernière lors de la publication de la vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle on voit deux civils de confession musulmane, attachés les, mais au dos, et égorgés avec un couteau par un soldat FACA comme un animal en présence de six autres soldats. L’état-major avait nié les faits et parle d’une vidéo montage dont le but est de ternir l’image de l’armée nationale. Ce que de nombreuses sources concordantes l’ont catégoriquement contesté, et appellent à l’ouverture d’une enquête judiciaire ! Mais une année plus tard, aucune enquête n’a été diligentée, et les auteurs de cet acte criminel sont toujours en liberté et continuent d’exercer librement dans l’armée nationale.

Hors mis le capitaine qui supervisait le crime, il y’avait également un policier, un adjudant, un caporal et deux soldats des FACA. C’était le caporal qui avait tenu le couteau pour égorger la première personne. Tous ceux qui ont participé à la commission de ce crime ont été bien identifiés par l’état-major, mais rien n’est fait pour les traduire devant la justice.

En plus, contrairement à ce que l’État – major avait déclaré, les faits se sont produits bel et bien en République centrafricaine. C’était dans la préfecture de la Nana-Mambéré, plus précisément à Yidéré, dans la brousse qui se trouve à moins de 1 kilomètre du chantier minier local.  Les soldats qui ont participé à la commission du crime avaient été détachés pour superviser le chantier minier de Yidéré.

Désormais ils sont tous connus, la justice fera son travail le moment venu.

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