Démafouth Jean-Jacques et Moskit Guy : deux premiers terroristes centrafricains.

Publié le 5 février 2024 , 5:12
Mis à jour le: 5 février 2024 12:15 pm

Démafouth Jean-Jacques et Moskit Guy : deux premiers terroristes centrafricains.

 

 

 

 

 

Bangui, 06 février 2024 (CNC) – Démafouth Jean-Jacques et Moskit Guy, deux noms qui résonnent dans toutes les histoires mouvementées de la République centrafricaine. Leur implication marquante dans un acte de terroriste, très connu au nom de l’attentat du Cinéma Le Club à Bangui, a laissé une empreinte indélébile sur le paysage politique et sécuritaire de ce pays depuis cette époque jusqu’à nos jours. Plongeons dans les détails de cet événement qui a secoué la capitale Bangui en 1981. 

  

Dans les annales de l’histoire centrafricaine, l’attentat du Cinéma Le Club en 1981 reste un chapitre sombre marqué par les noms Jean-Jacques Démafouth et Guy Moskit qui sont et restent à ce jour, les premiers et les derniers terroristes centrafricains au moment nous mettons en ligne cet article. Cette attaque, survenue le 14 juillet 1981, a été un tournant crucial dans le paysage politique de l’époque. 

  

Jean-Jacques Démafouth, originaire de la République centrafricaine, et Guy Moskit, tous deux impliqués dans la jeunesse contestataire des années 79 et 80, ont joué un rôle majeur dans la planification et l’exécution de cet attentat. Leur action visait à exprimer leur opposition au régime du Président David Dacko, déclenchant ainsi une série d’événements qui ont profondément affecté la nation. 

  

L’explosion au Cinéma Le Club a eu des conséquences dramatiques, causant la perte de vies humaines, blessant une trentaine de personnes, et entraînant d’importants dégâts matériels. Cette violence a conduit à un durcissement du pouvoir en place, avec l’imposition de l’état de siège, la loi martiale, et la suspension de la constitution. 

 

jean jacques démafouth pour sa biogaraphie

 

Le contexte politique tendu de l’époque, marqué par les grèves des élèves et étudiants en début d’année, a trouvé son apogée dans cet acte radical. L’attentat a non seulement été un moyen de contestation, mais il a également profondément altéré le cours de la politique centrafricaine. 

  

Les liens de Démafouth avec l’ancien Premier ministre de l’époque Henri Maïdou et son implication dans l’attentat ont jeté une ombre sur son parcours ultérieur, notamment son rôle dans la rébellion “commando Mbakara” en 1984. 

  

Ainsi, l’attentat du Cinéma Le Club, orchestré par Jean-Jacques Démafouth et Guy Moskit, demeure un épisode clé, illustrant les tensions politiques et les bouleversements qui ont marqué la République centrafricaine au début des années 1980. Ses répercussions ont laissé une empreinte durable sur la nation, rappelant la fragilité et la complexité de son histoire politique. 

  

Rappelons que les actions de Jean-Jacques Démafouth et Guy Moskit, actuel conseiller de Touadera, à travers l’attentat du Cinéma Le Club ont créé des ondes de choc persistantes dans l’histoire de la République centrafricaine. Leurs actes ne visaient pas seulement le complexe du cinéma Le Club, mais visent aussi les infrastructures de la société de l’Énergie centrafricaine, ENERCA, et le Comptoir national de diamant. Le but était d’enterrer complement le pays, mais les explosifs déposés sur ces deux endroits n’ont pas été exposés. Leurs actes terroristes ont laissé des cicatrices profondes, continuant d’influencer le pays jusqu’à aujourd’hui. Cette page sombre du passé demeure un rappel constant des épreuves traversées et des répercussions durables sur la nation. 

 

Par la Rédaction du CNC

 

Corbeaunews Centrafrique

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com

Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes  WhatsApp :

CNC Groupe 1

CNC groupe 2

Groupe Infos

 

Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.

 

 

 

Aucun article à afficher