Crise au sein de la garde présidentielle, les partisans du régime accusent l’opposition de vouloir semer la zizanie et méfiance au sein de l’appareil sécuritaire du Président de la République

Publié le 27 décembre 2022 , 7:03
Mis à jour le: 27 décembre 2022 12:49 pm

 

Bangui (République centrafricaine) – Avec la crise qui secoue la garde présidentielle depuis près d’une semaine, les partisans du Président de la République Faustin Archange Touadera accuse l’opposition de vouloir semer la zizanie et la méfiance au sein de groupement spécial chargé de la protection républicaine (GSPR).

un éléments de la garde présidentielle à Bangui
un éléments de la garde présidentielle à Bangui

 

Rédigé par Prisca VICKOS

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le lundi 26 décembre 2022

 

Crise au sein de la garde présidentielle, les partisans du régime accusent l’opposition

 

Pour les partisans du Président de la République, c’est l’opposition qui manipule les groupes armés de la coalition des patriotes pour le changement (CPC)  pour contraindre le gouvernement à dialoguer. Pour eux, c’est encore l’opposition démocratique qui veut semer la zizanie et méfiance au sein de la garde présidentielle.

À en croire leur déclaration, toutes ces manœuvres ne visent qu’à s’opposer au projet du référendum constitutionnel initié par le Président de la République.

Par cette déclaration, le régime de Bangui et ses partisans voient désormais le mal partout là qu’il ne devrait y avoir.

Or, selon des informations circulant depuis plus d’une semaine dans la capitale, le lieutenant Julien Rafaï de la garde présidentielle est en fuite depuis plus d’une semaine et se cache dans la capitale. Selon  l’Afrique Intelligence, Il est recherché par son supérieur, le colonel Igor Seregaza, directeur général adjoint du GSPR, pour être mis aux arrêts pour cause d’insubordination“. Mais où est le problème de l’opposition démocratique dans cette affaire? Même si le lieutenant Julien Rafaï est parent au maître Crépin Mboli-Goumba, coordonnateur du bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC), cela ne veut pas dire que c’est l’opposition qui aurait poussé le colonel Igor Seregaza à vouloir l’interpeller le lieutenant Julien Rafaï.

En définitive, le pouvoir de Bangui semble perdre du sommeil ce dernier temps.

À lire aussi : le KNK se retire de la coalition de l’opposition démocratique 

 

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