Centrafrique : violent clash entre Moussa Faki Mahamat et Faustin Touadera.
Si l’initiative de paix portée par l’Union africaine peine à se concrétiser depuis plusieurs mois, c’est à cause des relations diplomatiques très exécrables entre la présidence de la République centrafricaine et la présidence de la Commission de cette Institution. À en croire au dernier développement qui s’est soldé par un clash téléphonique très violent entre le président Touadera et Moussa Faki Mahamat.
D’après nos enquêtes, c’est la désapprobation par le Président Faustin Archange TOUADERA du choix du Mauritanien Mohamed Hacen Ould Lebatt, conseiller stratégique principal de Moussa Faki Mahamat comme facilitateur des pourparlers de Paix qui a sorti les relations amicales et professionnelles entre les deux hommes de ses rails.
Selon nos informations, Monsieur Moussa Faki Mahamat, qui n’a surtout pas apprécié le fait que le président Touadera qualifie un haut cadre de son Institution et de surcroit son conseiller stratégique principal, d’un homme à moralité douteuse et trop partial, a pris son courage à deux mains pour prendre son téléphone et appeler le président Faustin Archange TOUADERA afin de comprendre les raisons qui le poussent à tenir des tels propos qualifiés « insultants et non courtois » dans le langage diplomatique.
Contre toute attente, Monsieur Moussa Faki Mahamat, c’est dans la gueule du loup que sa demande est rentrée. Il s’est retrouvé dans le viseur du président Touadera qui l’a chargé copieusement et avec tous les noms d’oiseaux.
Depuis lors, les deux hommes se campent chacun dans son coin. Ils ne se parlent plus. Et c’est ce qui oblige Moussa Faki Mahamat de ne pas répondre aux exigences « à la centrafricaine », du gouvernement de donner trois noms au Chef de l’État qui doit décider seul coutumièrement le prochain facilitateur.
Selon un diplomate africain contacté par CNC, il est quasi-impossible pour l’Union africaine d’aboutir dans cet état à une solution pacifique qui pourrait mettre fin à cette crise politico-militaire en République centrafricaine.
Peut-être la solution viendra du côté de l’ONU ? s’interroge ce diplomate.
Du côté des autorités de Bangui, d’après une source gouvernementale, les pourparlers de Paix de l’Union africaine sont, malheureusement, « mort-nés ». Elles misent désormais sur ceux de Khartoum initié par les Russes et les Soudanais pour ramener la paix dans le pays.
Affaire à suivre…
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