Alors qu’elle tente de motiver les récalcitrants à faire le voyage au Congo le 21 juillet prochain, Catherine Samba Penza compte sur l’aide de Sassou Nguesso pour ramener le calme en Centrafrique et faire signer un cessez-le-feu aux belligérants, anti-balaka et Seleka.
Celle qui voit depuis son arrivée au pouvoir, son pays glisser vers le pire et qui est pointée du doigt pour « incompétence », s’est entretenue ce jeudi au palais de la renaissance à Bangui avec les responsables d’une quarantaine de partis politiques ainsi que les trois leaders religieux centrafricains en vue de l’acceptation du plan « congolais » et pour qu’ils « apprêtent leur mémorandum de sortie de crise » comme indiqué par la présidente.
Les partis politiques et la plateforme religieuse, c’est-à-dire les leaders des communautés catholique, protestante et musulmane, ont publié une déclaration commune dans laquelle ils qualifient «d’inopportun» le déplacement à Brazzaville Rechercher Brazzaville pour régler «le problème centrafricain» préférant que cela se fasse depuis le pays et non à l’ « étranger ».
Pour l’heure seule une poignée de partis politiques ont indiqué être prêts à se rendre à Brazzaville Rechercher Brazzaville alors qu’une autre rencontre est prévue pour se tenir d’ici à la semaine prochaine.
Rappelons que dans l’histoire récente des règlements de conflits à l’extérieur, qu’en janvier 2014, le CNT avait été amené par avion à Ndjamena, capitale du Tchad, pour entériner la démission de Michel Djotodia, l’opinion avaient globalement perçu cette manœuvre comme un viol de la souveraineté.
Koaci