Centrafrique : quand Sarandji drible Touadera et esquive Nzapalaing
Après la mise en quarantaine du conflit Sarandji-Touadera contre Meckassoua, c’est le tour du cardinal Dieudonné Nzapalainga de se voir affronter par tout puissant premier Premier ministre de Touadera Simplice Mathieu Sarandji devenu demi-dieu sur ma terre centrafricaine. Si l’on se fie aux attitudes de Sarandji, notamment sa politique d’évitement, il ne fait aucun doute qu’un conflit est ouvert s’est installé entre les deux hommes sous l’œil fatigué du père de la nation, Faustin Archange Touadera.
A l’origine, l’appel du 25 novembre de l’Église catholique à travers le cardinal Dieudonné Nzapalainga demandant aux chrétiens de ne pas célébrer la fête nationale du 1er décembre, mais commémorer les victimes de la barbarie des groupes armés. Cet appel, mal compris, a dynamité la colère du Premier ministre et Secrétaire national exécutif du mouvement Cœurs-unis qui lui a fait perdre la raison et lui pousse à qualifier tous les hommes de Dieu d’hypocrites.
Évitant de serrer la main à Dieudonné Nzapalainga et craignant surtout d’avoir une réponse à ses injures lors de pèlerinage de Ngoukonba qui a débuté depuis hier 6 décembre, Simplice Mathieu Sarandji a monté sa mission de précampagne électorale de Bozoum, Taley et Baoro où il séjournera jusqu’à ce que le pèlerinage termine.
Une sorte d’esquive voulue et entretenue par son maître Faustin Archange Touadera qui a accepté de répondre à son injonction de faire le conseil des ministres extraordinairement avant qu’il ne parte.
Rappelant que Simplice Mathieu Sarandji animiste de naissance et devenu orthodoxe et a trouvé une place dans l’Église de Christ Roi quelques années plus tard après son retour de Bordeaux.
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