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Centrafrique : le parti MLPC exclut certains militants traîtres de ses rangs

 

Rédigé par Prisca VICKOS

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mercredi 19 août 2022

Monsieur Chantal Édouar Koyambonou
Monsieur Chantal Édouar Koyambonou

 

Chantal Koyambonou et sa suite radiés du MLPC

 

Bangui (République centrafricaine) – Conformément aux articles 54 et 79 du règlement intérieur  du mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), la Commission de contrôle et d’arbitrage dudit parti a entériné, en attendant la Décision du prochain Congrès ordinaire,  l’exclusion définitive de certains de ses « militants traîtres ».  

Il s’agit de l’ancien premier vice-président Chantal Jean-Édouard Koyambonou, de monsieur Étienne MALEKOUDOU, ancien membre du Bureau politique, de monsieur Christian KOSSI GONEDERE, ancien militant. Ce sont tous les trois qui assis, sur la photo mise à la UNE.

Les motifs évoqués :

  • Inobservation des termes des Décisions Nº 1 et 2 de la CCA, portant entérinement de leur suspension des activités du Parti conformément aux dispositions des articles 78, 79 du règlement intérieur.
  • Violation aggravée desdits articles du Règlement intérieur, dont rébellion et dénigrement des membres du Bureau politique et du Président du Parti .

 

Rappels des faits

 

Au refus d’exécuter les décisions et directives émanant de la direction de son Parti  le MLPC, et  l’engagement du Parti sans en avoir reçu mandat, le Bureau politique a, par décision n°006/22 du 26 mars 2022, et conformément aux dispositions des articles 78 et 79 du Règlement intérieur du parti, suspendu le sieur Chantal Jean Édouard KOYAMBOUNOU, provisoirement pour des motifs citée ci-haut.

Quelques semaines plus tard, monsieur Chantal Jean-Édouard Koyambonou, encore sous sanction, au lieu d’user des voies de recours prescrites dans les statuts et le Règlement intérieur dudit Parti, a préféré illégalement constituer, le 24 avril 2022,  une structure dénommée « Coordination nationale de Courant originel >>, dans le seul but est de jeter du discrédit sur les structures légales et officielles du mouvement de Libération du Peuple Centrafricain(MLPC) et d’avoir un poste ministériel afin de trouver de quoi à survivre avec pour le reste de sa vie..

À lire aussi: l’opération « malsaine » de fragilisation de l’opposition démocratique se poursuit. Désormais, c’est le parti MLPC qui est dans le viseur du pouvoir

 

Ainsi, monsieur Chantal Jean-Édouard Koyambonou et sa clique de trois personnes réunis au sein du prétendu courant originel,  qui n’a d’ailleurs aucune légitimité, mettent tout en œuvre  pour faire croire à l’existence de deux MLPC en utilisant les réseaux sociaux, les médias ainsi que le logo du parti . Ce groupe va même loin, avec la complicité des forces de l’ordre,  pour briser la serrure de la grille principale du siège du parti pour y tenir des réunions et empêchant ainsi le parti MLPC à y accéder.

Nommé ministre d’état conseiller à la présidence, pour le remerciement, monsieur Koyambonou et sa suite ont illégalement participé à la marche du soutien au référendum constitutionnel au nom du MLPC samedi dernier. Ce qui est totalement illégal au regard du règlement intérieur dudit parti.

À lire aussi : le bureau politique du parti RDC accuse le premier et le deuxième vice-  Président du parti de haute trahison

 

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