Centrafrique : Martin Ziguelé réagit au massacre de Bohong et demande des actions immédiates
Le président du parti MLPC, Martin Ziguelé, a vivement réagi à la tragédie survenue dans la localité de Bohong, située dans l’Ouham-Pendé, exprimant sa consternation et sa ferme condamnation face à cet acte de violence aveugle contre des civils innocents. Ziguelé a appelé à une réponse concrète du gouvernement, exhortant à la mise en œuvre effective de la loi de programmation militaire.
Dans ses déclarations, Martin Ziguelé souligne que cet épisode tragique met en lumière de manière poignante la question cruciale de la sécurité des populations à l’intérieur du pays, une préoccupation qui reste plus que jamais d’actualité. Il insiste sur l’urgence d’agir pour protéger tous les citoyens exposés à de tels drames récurrents, et exhorte les autorités à passer de la rhétorique à l’action concrète.
La loi de programmation militaire, qui fait de l’armée une armée de garnison, est particulièrement importante dans ce contexte. Ziguelé insiste sur la nécessité d’une évaluation transparente de l’avancement de ce projet, afin qu’il ne reste pas une simple illusion, comparable au mythe du monstre du Loch Ness, dont tout le monde parle mais qui tarde à se concrétiser.
Le leader politique souligne également le caractère répétitif de ces tragédies, déplorant que chaque nouvel incident soit suivi de condoléances et de discours conventionnels, mais que le nombre de victimes continue d’augmenter inexorablement. Il critique la réactivité tardive des autorités face à ces événements, soulignant l’inefficacité de « jouer au médecin après la mort ».
En condamnant fermement cet acte barbare et en appelant à des actions concrètes pour assurer la sécurité des populations, Martin Ziguelé met en lumière les manquements persistants au maintien de l’ordre et à la protection des citoyens en République centrafricaine. Ses déclarations reflètent l’inquiétude d’un leader politique confronté à l’urgence de trouver des solutions concrètes pour mettre fin à la spirale de violence qui sévit régulièrement dans le pays.
Par Gisèle MOLOMA
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