Centrafrique : « les mariages précoces compromettent le leadership féminin » dénonce Plan International

Publié le 13 octobre 2017 , 5:17
Mis à jour le: 13 octobre 2017 5:56 pm

Centrafrique : « les mariages précoces compromettent le leadership féminin » dénonce Plan International

 Les je ne fille bénéficiaires de l’action du plan international.  Credit photo : Éric Ngaba, copyrightCNC.
Les je ne fille bénéficiaires de l’action du plan international. Credit photo : Éric Ngaba, copyrightCNC.

 

Bangui 14 octobre 2017, CNC.

Par Eric NGABA

 

L’ONG Plan International plaide pour l’implication des filles au centre des décisions. Un plaidoyer lancé mercredi dernier relativement à la journée internationale de la jeune fille célébrée chaque 11 octobre, à l’initiative du Plan international.

« Les filles ont le pouvoir de changer le monde », c’est l’un des messages à travers lesquels l’ONG Plan International bat tambour battant la campagne au tour de l’éducation des filles. En prélude à la journée internationale de la jeune fille, l’ONG a mené une série d’activités y relatives en République Centrafricaine. Des jeux concours, des sketchs, des poèmes et match de football ont été organisés à cet effet.

L’occasion pour l’ONG Plan International de passer le message en faveur des filles. Le message est axé sur l’éducation,  la protection et des filles, auxquelles celles-ci ont droits et qu’elles ne sont pas exclues des services et des processus de prise de décision.

A l’école fondamentale 1 de Lakouanga, Plan International a mobilisé les élèves notamment les filles, les parents et les autorités centrafricaines dont la ministre centrafricaine de la promotion de la femme, de la famille et de la protection, Aline Gisèle Pana, afin de donner un sens à cette journée en faveur des jeunes filles.

L’Unicef a estimé à plus de 2 millions d’enfants qui sont affectés par la crise, dans un pays où les services sociaux de base se sont fortement détériorés durant la crise qui a fragilisé la République Centrafricaine. Plus particulièrement, les jeunes filles sont les plus touchées, d’après le Plan International.

Le Directeur de Plan International Centrafrique, Henri-Noel Tatangang, a rappelé dans un communiqué que l’objectif de l’organisation est que les enfants et les jeunes touchés par le conflit en dans le pays aient accès à une éducation de qualité, à des possibilités de réinsertion socioéconomique et soient protégés contre la violence, l’exploitation, les abus et la négligence afin d’assurer leur bien-être grâce à la fourniture de services intégrés au niveau familial et communautaire.

A l’initiative de l’ONG Plan International, le Conseil de Sécurité de l’ONU a voté une résolution en 2011 instaurant la journée internationale de la jeune fille dont on célèbre aujourd’hui la sixième édition.

Plan International a commencé ses opérations en République Centrafricaine, depuis 2014, dans les secteurs de l’éducation et la protection des enfants en situation d’urgence.

Ses opérations en Centrafrique sont gérées à partir du bureau de Bangui et des sous-bureaux de Berberati, Bossangoa, Boda et Kaga-Bandoro et couvrent les préfectures d’Ombela M’poko / Bangui, Mamberi Kadei, Ouham, Lobaye et Nana-Grebizi.

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