Centrafrique : communiqué de presse du collectif “Touche pas à ma Constitution” relatif aux actions de la Minusca à Bocaranga.

Publié le 12 octobre 2017 , 5:04
Mis à jour le: 12 octobre 2017 5:04 pm

Centrafrique : communiqué de presse du collectif “Touche pas à ma Constitution” relatif aux actions de la Minusca à Bocaranga.

Le bandeau du collectif Touche pas à ma constitution
 Communiqué de Presse N°005/2017 relatif aux actions des Troupes Onusiennes pour la libération  des deux villes sous contrôle des bandes armées.

 

C’est avec un soulagement que le Collectif «Touche pas à ma Constitution »,ayant appris la libération des villes de Bang et Bocaranga. Le Collectif «Touche pas à ma Constitution »Organisation de la Société Civile, interpelle le Conseil de Sécurité des Nations Unies à travers la Munisca ayant reçu mandat robuste et impératif d’utiliser tous les moyens de restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire et garantir la circulation des biens et des personnes. Le Collectif salue les actions vigoureuses pour la libération des villes de Bocaranga et Bang.

En outre, il n’en demeure pas moins ; que d’autres villes bien avant ses actions précitées, 85% du territoire reste toujours sous contrôle des bandes armées.

Le Collectif s’est toujours interrogé sur les profondes motivations de la mission des Troupes Onusiennes en RCA. De telles questions légitimes sont aussi la préoccupation du peuple centrafricain et celle de la Communauté Internationale.

Aussi, depuis le retour à la légalité Constitutionnelle, le Collectif constate et ne cesse de dénoncer l’impunité, l’insécurité, l’amateurisme, le clientélisme, l’exclusion qui caractérisent le fonctionnement des institutions de la République.

Fort de tout ce qui précède, le Collectif attire l’attention du Président de la République qui nomme par complaisance des sujets étrangers et des représentants des bandes armées au sein des Institutions étatiques comme monnaie d’échange, stratégie d’une vision politique révolue. Le Collectif se reverse le droit de saisir le parlement comme le prévoit la Constitution du 30 mars 2016 aux fins d’engager, la procédure de destitution du Chef de l’État pour motif de haute trahison.

 

 

Fait à Paris, le 11/ 10 / 2017

 

Le Coordonnateur Général

Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG

 

 

Ampliations

Le Secrétaire Général des Nations Unies,

Le Président en exercice de l’Union Africaine,

Le Président en exercice de la CEAAC,

L’Elysée,

Le  Président des USA,

Le Président de la Ligue Internationale des Droits de l’Homme,

La presse.

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