Centrafrique : Les étudiants et les Campusiens de l’Ecole Normale Superieur- ENS-dans la rue

Publié le 14 septembre 2017 , 5:01
Mis à jour le: 14 septembre 2017 5:02 am

Centrafrique : Les étudiants et les Campusiens de l’Ecole Normale Superieur- ENS-dans la rue

Etudiant ENS en grève

 

Bangui, le 14 Septembre 2017.

Par : Anselme Mbata, CNC.

Ils sont une trentaine, tous des étudiantes, étudiants et campusiens de l’École Normale Supérieur-ENS- à barricader l’Avenue des Martyrs et à marcher jusqu’au monument des Martyrs pour montrer leurs ras-le-bol aux autorités du pays. En cause, la non-fourniture d’électricité dans le secteur touchant ainsi leur campus universitaire.

« Trop c’est trop. Nous sommes dans quel pays où les étudiants étudient dans le noir ? » S’exclament les grévistes en marchant sous escorte musclée de la police jusqu’au monument des Martyrs.

« Imaginez-vous, un mois sans électricité, comment voulez-vous qu’on étudie ? Non tout sauf ça. Si vous n’êtes pas conscient de l’avenir de vos enfants, vous démissionnez » a fait savoir au micro de CNC sous couvert de l’anonymat, un campusien gréviste de l’ENS.

Informé de la situation, le Premier ministre Mathieu Simplice Sarandji, un enseignant dans cette école est parti à la rencontre de ces grévistes et les intime l’ordre  à reprendre les classes « allez dans vos salles de cours, c’est un ordre » et d’ajouter que « ce n’est pas le désordre qui va avancer le pays et en plus, je ne suis pas informé de la situation malgré que je fais mes cours tous les lundis de 16 heures à 18 heures »

« Un mensonge grossier. Depuis un mois qui fait cours à l’ENS au-delà de 17 heures ? Bande des menteurs » réplique dans la foute un étudiant.

Rappelant que le Premier ministre Mathieu Simplice Sarandji, a suspendu ses cours à l’ENS et s’occupait de son maintien à son poste depuis plus d’un mois et compte les reprendre lundi prochain. D’ici là, pensent d’autres étudiants, une solution sera trouvée. « C’est un pays où on ne peut trouver solution à un problème que par la force »

Après la marche des leaders du Mouvement du 9 septembre à Paris exigent la démission du président Touadéra, les étudiants commencent à utiliser ce mot dans leur revendication.

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