Centrafrique : L’ENERGIE CENTRAFICAINE FAIT PEAU NEUVE

Publié le 23 mars 2017 , 7:01
Mis à jour le: 23 mars 2017 7:01 pm

Centrafrique : L’ENERGIE CENTRAFICAINE FAIT PEAU NEUVE

 

Image d'illustration d'agents d'ENERCA.
Image d’illustration d’agents d’ENERCA.

 

Bangui, le 24 mars 2017.

Par : Hermann THEMONAH, Stagiaire CNC.

 

Qui avait prédit la mort de l’ENERCA (énergie centrafricaine)? Qui pouvait imaginer que c’était encore possible à l’ENERCA de distribuer l’électricité aux centrafricains ? Doucement mais surement, les techniciens de l’ENERCA sont en train de gagner le pari pour redorer le blason de l’ENERCA jadis source de fierté et d’orgueil des centrafricains.

En effet, les projets initiés par l’équipe dirigeante de l’ENERCA à l’époque, au début de la crise énergétique en 2008, sont entrés dans leur phase d’exécution par l’actuel staff, sous les auspices du Directeur Général Thierry BENDIMA et son Directeur commercial Laurent HANKOF ainsi que l’ensemble de l’équipe technique. Comme quoi, la politique de l’Homme à la place qu’il faut est un vecteur de développement.

En si peu de temps, les nouveaux responsables de l’ENERCA, notamment le Directeur général Thierry Patient BEDIMA et son Directeur commercial Laurent HANKOF ont mis le bouchés doubles pour relever le défi. Le centrafricain lambda peut s’enorgueillir désormais de savourer les délices de l’ENERCA.

La pause des disjoncteurs à prépaiement est le déclic de cette prouesse post transition. Mais seulement, il n’y a pas eu assez de communication autour de ce produit qui a toute son importance dans la relance de la société pour expliquer aux consommateurs les avantages de ce nouveau produit.

Signalons que le compteur à prépaiement est un produit qui évite la fraude et dont la facturation est toujours exacte. La durée des délestages a sensiblement diminué garce aux travaux de réhabilitation des turbines de l’usine de Boali 1.fiancés par la Banque Mondiale.

Bangui et ses enivrons ont renoué avec la lumière grâce à ces travaux de réhabilitation.

En effet, depuis, 1954, date d’installation de ces turbines, jamais une retouche de fond n’avait été effectuée sur celles-ci. Une fois que cela a été fait, ces turbines ont retrouvé leur vigueur et peuvent désormais produire de l’énergie avec vivacité à Bangui et ses environs .L’on constate une dégringolade des cas de braquages et autres banditismes

De nos jours, mêmes les départs d’énergie les plus chargés ne connaissent plus de cas de délestage intempestifs comme par le passé, avant les travaux de réhabilitation des turbines de Boali 1.

Il convient de dire que le véritable problème qui a plongé l’ENERCA dans l’abime c’est la question du non-paiement de ces factures. L’ETAT centrafricain doit des milliards de francs CFA à l’ENERCA. A celui-ci s’ajoutent les grandes sociétés de la place et quelques particuliers.

Sur un financement de la BAD, les travaux de Boali 2 vont bientôt commencer. Les équipes techniques et l’ingénieur conseil sont déjà à pied d’œuvre. Signalons que le projet Boali est le « bébé » de l’actuel Directeur Général de l’ENERCA Thierry Patient BEDIMA qui, depuis 2008, au début de la crise énergétique centrafricaine, a porté ce projet dont il demeure encore le chef.

Mu par le seul souci de redonner à l’ENERCA ses lettres de noblesse et son prestige d’antan, l’actuel Directeur Général et son Directeur commercial ont jugé utile de faire un travail de fond en commençant par le respect de la clientèle. Ainsi, les releveurs ont désormais l’obligation de se rendre chez le client pour relever les index, après quoi une facture fiable est établie par les services dument indiqués et envoyée au client après que des sérieuses vérifications ont été faites pour éviter des cas de contestations des factures.

La lutte contre la fraude et les mauvais comportements est aussi une autre manchette du combat et des réformes engagés par l’actuelle équipe dirigeante de l’ENERCA. Il nous faut d’abord « nettoyer la maison de l’intérieur ».

C’est ainsi qu’une lutte sans merci contre les mauvaises pratiques de certains agents véreux qui ternissent l’image de l’ENERCA par des pratiques peu orthodoxes tels que les branchements illicites, le vol, les détournements, la fraude n’ont plus droit de cité à l’ENERCA.

Pour sanctionner de tels comportements et décider du sort de leurs auteurs, le conseil de discipline qui depuis des années ne fonctionnait plus a été réactivé. Histoire de ramener une prise de conscience professionnelle parmi les employés de l’ENERCA.

Voilà un exemple de citoyenneté qui, s’il avait été pratiqué par tous les centrafricains, contribuerait fortement à booster l’économie et à changer l’image de notre pays. Appuyé dans tout cet élan par le ministère de tutelle, l’ENERCA retrouve s’inscrit dans la marche du progrès. Il n’y a point de doute qu’au soir des prochains travaux de Boali 2 qui s’annoncent à grands pas, l’ENERCA obtiendra définitivement son envol.

                                                                        

 

Hermann THEMONAH

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