Centrafrique: le versement de 2 mois d’arrièrés de salaires aux fonctionnaires ce décembre et janvier 2018
Bangui, le 18 décembre 2017, CNC.
Par : Eric NGABA
A la suite de l’approbation du dossier centrafricain par le conseil d’administration du FMI tenu hier 15 décembre à Washington, le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra a annoncé samedi 16 décembre 201, le paiement de deux mois d’arriérés de salaires aux fonctionnaires de l’Etat, ce mois en cours et début janvier 2018. Les deux mois d’arriérés représentent les arriérés de salaires du régime de l’ancien président de la transition Michel Djotodia, de novembre et de décembre 2013.
L’approbation du dossier centrafricain par le conseil d’administration du FMI tenu dans le cadre de la 3e revue du programme appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC), a soulagé les fonctionnaires et agents de l’Etat centrafricain qui vont bien passer la fin 2017 pour bien commencer l’année 2018.
Ils vont être régularisés des deux mois d’arriérés de leurs salaires de l’année 2013. Ce qui rient à dire que les deux mois de salaires seront versés aux fonctionnaires ce décembre. Le président centrafricain vient d’instruire le ministre des finances et du budget, Henri-Marie Dondra, à procéder le paiement dès ce mois en cours.
« J’ai instruit ce jour le Ministre des Finances de procéder au règlement des 2 mois d’arriérés de salaire des fonctionnaires de Novembre et Décembre 2013 en les étalant sur Décembre 2017 et en Début d’année 2018 », a déclaré Faustin Archange Touadéra.
Outre le règlement de 2 mois d’arriérés de salaires, le ministre des finances va procéder à la liquidation des arriérés commerciaux, précisément les créances dues aux fournisseurs et autres prestataires de services de L’État dont le montant arrêté s’élève à environ 9 milliards. Cette liquidation va se faire dans un délai de 3 mois n’excédant pas le mois mars 2018.
Par ailleurs, le gouvernement travaille sur les arriérés des salaires antérieurs des anciens régimes afin de mobiliser les ressources conséquentes à cet effet, dans l’esprit de la continuité de L’État.
Ces efforts de l’Etat centrafricain sont le fruit d’un travail abattu étroitement par celui qu’on appelle l’argentier national, Henri-Marie Dondra, avec les partenaires techniques et financiers notamment le FMI.
La République Centrafricaine comme bon élève du FMI.
Le conseil d’administration du FMI, lors de l’examen de la 3e revue le 15 décembre 2017 à Washington, a conclu de verser au gouvernement centrafricain l’ordre de 23,3 milliards de francs CFA dont 9.3 milliards d’augmentation décidée lors de la 2eme revue en juillet 2017, contre environ 9,5 milliards de francs CFA attendu avant augmentation de juillet et décembre 2017.
Jusqu’à 2019, le FMI doit conclure avec le gouvernement centrafricain 6 revues dans le cadre du programme appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC).
En remplissant fidèlement les critères d’assainissement des finances publique, la Centrafrique sort la tête haute en tant que très bon élève du FMI et l’unique pays parmi les pays de la CEMAC à présenter un meilleur programme approuvé par les institutions de Breton Woods et à atteindre la 3e revue de ce Programme. Ceci grâce à l’expérience et au dynamisme du ministre des Finances et du Budget Henri-Marie Dondra.
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