vendredi, novembre 15, 2024
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Centrafrique : « Le Professeur Faustin Archange Touadera est un Président qui ne contrôle rien », dixit Christian Gazam Betty

Monsieur Christian Gazam Betty, Conseiller en stratégie de communication du Président de l'URCA Anicet Georges Dologuelé. CopyrightDR
Monsieur Christian Gazam Betty, Conseiller en stratégie de communication du Président de l’URCA Anicet Georges Dologuelé. CopyrightDR

 

Centrafrique : « Le Professeur Faustin Archange Touadera est un Président qui ne contrôle rien », dixit Christian Gazam Betty

 

Bangui (République centrafricaine) – Au regard de l’actualité sociopolitique et sécuritaire du pays, Christian Gazam Betty, Conseiller en stratégie de communication du Président de l’URCA, Anicet Georges Dologuele, a clairement indiqué que le Chef de l’Etat ne contrôle rien.

 

Se basant sur le retour de Bozize qui a mis à nu les fragiles illusions de l’efficacité des services de l’Etat, notamment celui des renseignements et de la protection civile, en passant par l’éphémère Accord de Khartoum sensé ramener la paix au pays, mais qui n’a pas su calmer l’élan guerrier des groupes rebelles, la situation échappe au leadership du mathématicien de Boy-Rabe. Et pour Christian Gazam Betty, Touadera ne contrôle plus rien.

Sans cheveux dans la bouche, le Conseiller en Stratégie de communication du leader de l’URCA, Christian Gazam Betty a su trouver les mots justes pour qualifier l’inertie du pouvoir de Touadera face aux principales préoccupations des centrafricains. Et cela n’étonne pas Christian Gazam Betty qui pointe du doigt d’abord l’incompétence de l’administration Touadera. « La réalité aujourd’hui, c’est que le Professeur Faustin Archange Touadera, un Président nul entouré d’une équipe de nullard. C’est cela le problème de notre pays pour le moment », croit-il.

De poursuivre sur le fiasco des services de renseignements, il estime que cela démontre combien ce gouvernement ne contrôle rien dans ce pays. « Un ancien Chef d’Etat est rentré au pays sans que les services de renseignements ne soient au courant, sans que le Président lui-même ne soit mis au courant de manière préalable. Cela démontre en que les personnes qui croient avoir le pouvoir dans ce pays en réalité ne l’ont pas. Depuis que le Professeur Faustin Archange Touadera est au pouvoir, il n’a jamais rien contrôlé et il ne contrôle rien », assène Christian Gazam Betty, tout en relevant aussi que, « la République est en danger et menacée lorsque les services de renseignements d’un pays est faible. On reconnait la puissance d’un pays à travers ses services des renseignements, à part les petits garçons qu’ils envoient dans les quartiers pour colporter des renseignements erronés et c’est ce que nous voyons ici depuis que ces gens sont au pouvoir : de l’amateurisme », a-t-il déclaré.

A propos de l’accord de paix, Christian Gazam Betty souligne que cet accord a sanctifié les groupes armés et a fait d’eux « les plus heureux du régime Touadera ». C’est pourquoi, ils continuent à massacrer et tuer les centrafricains dans les zones sous leur contrôle, « ces groupes armés savent que le Président Touadera ne contrôle rien, ils savent que c’est un Président qui a peur et qu’il ne va jamais lever un petit doigt contre eux donc ils s’en donnent à cœur joie de violer l’accord de paix quand cela leur chante. Ils le font si bien parce qu’ils savent que le Chef de l’Etat est chef qui a peur et quand un chef a peur, ce n’est pas un chef. L’accord de Khartoum est son fer de lance, c’est la Bible et qui ne doit être critiqué. Ceux qui pointent du doigt les défaillances de ce supra-accord, du coup on est ennemis de la paix», a laissé entendre Christian Gazam Betty.

Pour lui, tous ces ingrédients militent contre le régime actuel qui ne brille que par les fêtes en dépensant des sommes faramineuses pour festoyer mais, prévient-il, qu’il y a un temps pour tout sous les cieux. « Aujourd’hui, le Chef de l’Etat trouve de l’argent et du temps pour fêter son accession au pouvoir comme il le fait chaque année et il le réussit très bien à base de centaine de millions de FCFA », ce qu’il ne comprend pas pour un pays classé en dernière position comme le plus pauvre du monde mais qui brille par les scandales financiers qui se sont multipliés au sommet de l’Etat, sans que cela n’émeuve et soutenu par le Chef de l’Etat, le chantre de la rupture. Le décor ainsi planté, Christian Gazam Betty croit que « Demain ce sera le temps pour le peuple de faire également la fête mais un autre genre de fête, ce sera la célébration de son départ du pouvoir », a-t-il conclu.

 

Cédric Wa-Gomba

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