Centrafrique : Le gouvernement confirme plusieurs morts dont un prêtre à Alindao

Publié le 16 novembre 2018 , 5:07
Mis à jour le: 16 novembre 2018 5:07 pm
les déplacés musulmans du camp de l'église catholique de Bangassou
Image d’illustration des déplacés du camp de l’église catholique de Bangassou. CopyrightDR

 

 

Centrafrique : Le gouvernement confirme plusieurs morts dont un prêtre à Alindao

 

 

Au cours d’une conférence de presse, ce vendredi 16 novembre à Bangui, le Ministre de la communication et des média, Ange Maxime Kazagui, Porte-parole du gouvernement, a annoncé de violents affrontements entre ex-Séléka de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC) et les éléments Anti-balaka dans la ville de Alindao, chef-lieu de la préfecture de la Basse-Kotto dans le Sud. Plusieurs morts ont été déplorés dont un prêtre.

« Le gouvernement et les Centrafricains sont dans la désolation d’observer ce qui se passe dans la ville de Alindao où à l’ occasion de sempiternel accrochage entre l’UPC et les Anti-balaka, les éléments de l’UPC ont attaqué le site de déplacés situé autour de l’évêché », a déclaré le Ministre Kazagui.

Parlant du bilan des affrontements, le membre du gouvernement émet des réserve sur le nombre exact des personnes ayant trouvé la mort : « Je n’ai pas le bilan pour le moment, il y a eu plusieurs morts. Il y a plusieurs bilans qui circulent, mais vous savez que je n’ai pas pour habitude de me précipiter á donner de bilan s’ils ne sont pas confirmés par des voies autorisées, á savoir le Ministère de la sécurité particulièrement ainsi que la Minusca. On me dit qu’un abbé aurait été tué, j’attends la confirmation par mon collègue de la sécurité, et que d’autres ecclésiastiques auraient été enlevés », a-t-il indiqué.

Notons qu’à en croire le Ministre Kazagui, le Ministère de la sécurité et la Minusca ont confirmé l’arrêt des tirs depuis jeudi midi. « Toutefois, toutes les dispositions sont prises pour la sécurisation de la ville, à la fois par la Minusca et les forces de sécurité », a-t-il rassuré.

La mise en garde du gouvernement vis-à-vis des groupes armés transparait à travers l’appel au strict respect des accords de paix qu’ils signent pour cesser les violences sur les populations civile : « A Alindao comme ailleurs, nous observons quand même des entités qui sont signataires des accords de paix, mais qui malheureusement continuent sans frein de s’attaquer aux populations et de les tuer. Ils ont, ainsi violé les accords qu’ils ont signés ».

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