Centrafrique : le couvre-feu est rallongé dans le centre à cause des incursions meurtrières des groupes armés

Publié le 2 octobre 2021 , 7:14
Mis à jour le: 2 octobre 2021 7:14 am

 

 

Bangui, République centrafricaine, samedi, 2 octobre 2021, 13:09:56 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Le couvre-feu, autrefois instauré de 22h à 5h du matin, est réaménagé entre 18h et 5h du matin dans la préfecture centrafricaine d’Ouaka (centre) en raison des incursions meurtrières des groupes armés, a appris Xinhua vendredi d’une source proche du dossier.

Un soldat de l'armée centrafricaine se tient sur un toit alors qu'il gardait la mairie de Bambari, en République centrafricaine, le 16 novembre 2020
Un soldat de l’armée centrafricaine se tient sur un toit alors qu’il gardait la mairie de Bambari, en République centrafricaine, le 16 novembre 2020

 

Cette mesure est prise après que deux soldats eurent été tués et deux autres portés disparus dans deux attaques visant les positions des Forces armées centrafricaines (FACA) sur des barrières aux sorties nord et est de la ville de Bambari, chef-lieu de l’Ouaka, selon un arrêté du préfet de la préfecture.

Le dossier précise que durant cette période, les patrouilles doivent s’intensifier et que les barrières à l’entrée ou à la sortie de Bambari doivent restées baissées.

Au pic de la crise politico-militaire de 2014, les groupes rebelles, à travers leur projet de partition du pays, entendaient faire de Bambari leur capitale politico-administrative. Dans le même temps, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) avait pesé de tout son poids dans la balance pour exiger le refoulement de la localité du principal chef rebelle Ali Ndarassa, contraint d’établir son état-major dans la bourgade de Gbokolobo, à soixante kilomètre un peu plus à l’est.

Suite aux offensives des FACA et de leurs alliés à compter de janvier dernier, afin de faciliter les élections législatives, les éléments des groupes armés fusionnés dans la nouvelle alliance rebelle dénommée la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) ont renoncé à toutes leurs positions et opèrent désormais en mode de coupeurs de route.

 

Xinhua

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