Centrafrique: L’affaire du criminel présumé du Pk12, l’accusé nous explique les faits.

Publié le 22 juillet 2016 , 7:22
Mis à jour le: 22 juillet 2016 7:22 am

(Corbeau News Centrafrique)

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Centrafrique: L’affaire du criminel présumé du Pk12, l’accusé

nous explique les faits.

 
Bangui, le 22 juillet 2016. 13:11′.

Par: Gisèle MOLOMA.

Dans un de nos articles mis en ligne le 20 juillet 2016, intitulé Vive tension entre les soldats burundais et les FACA au PK12 ou un présumé crime a été arrêté suite à un contrôle au faciès des éléments de FACA basés au PK12 et remis à la gendarmerie pour nécessité d’enquête, le soupçonné criminel arrêté et indexé comme un sujet musulman opérant dans la Séléka à Bambari, n’est rien d’autre qu’un personnel centrafricain travaillant à la section des affaires civiles de la MINUSCA et détaché au service de la protection des civiles de ladite Organisation onusienne, d’après sa version officielle qu’il a voulu nous faire parvenir. Étant en civil ce jour dans le véhicule des soldats Burundais de la MINUSCA, il a été Ipsos facto soupçonné d’être un criminel musulman protégé par des Burundais. Malgré des explications fournies par ce dernier, l’homme a été arrêté puis libéré quelques minutes plus tard à la Gendarmerie. Quel cafouillage?

Selon le présumé criminel, il travaille précisément pour la protection des civils conjointement avec la force pour des patrouilles et activités connexes. Il ajoute que son arrestation, pour ne pas chercher plus loin la cause, trouve son origine dans le niveau d’éducation et de connaissance de nos agents en service de contrôle à ce jour. Que ceux-ci ne veulent rien comprendre ni lire tous ses documents qu’il leur a présentés. En outre, il travaille pour le Bureau de la MINUSCA à Dékoua et non à Bambari.

Selon un constat fait dans le pays, il y’a deux grand maux qui empêchent et empêcheront l’amorce du développement de notre pays et qu’il faut d’ores et déjà chercher les moyens de les éradiquer: l’analphabétisme et l’incivisme qui laissent croire et relayer en fraction de seconde et à la vitesse de croisière des rumeurs ravageurs et souvent mortels. Que c’est 50/50 que les Burundais voulaient le faire partir de Bangui qui est arrêté. Que c’est un Caracara le chef des opérations hibou de la séléka à Bambari qui est arrêté. Le relai de ces rumeurs se continue.

Rappelant qu’à Bangui quand les soldats de la MINUSCA transportent une personne en tenue civile, on les soupçonne immédiatement de transporter des criminels. Dommage qu’on ait cette idée en RCA a conclu le présumé. En tout cas Bangui meurt à cause des rumeurs.

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