Centrafrique : la Minusca renforce son dispositif à Bambari avec l’arrivée des forces portugaises.

Publié le 17 février 2017 , 9:41
Mis à jour le: 17 février 2017 9:41 pm

Centrafrique : la Minusca renforce son dispositif à Bambari avec l’arrivée des forces portugaises

 

Patrouille des soldats de la Minusca à Bangui. Credit Photo: Éric Ngaba. CopyrightCNC.
Patrouille des soldats de la Minusca à Bangui. Credit Photo: Éric Ngaba. CopyrightCNC.

Bangui, le 17 février 2017, CNC.

Par Eric NGABA

 

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) dit avoir renforcé son dispositif dans la ville Bambari, avec l’arrivée de forces additionnelles, dont l’unité de réaction rapide portugaise et des forces spéciales bangladaises.

 

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, la Minusca a indiqué que ce renforcement permet de mieux protéger Bambari et ses habitants.

 

« La Minusca est pour le moment la seule autorité légitime mandatée par le Gouvernement pour contrôler la ville. Comme l’a rappelé le Représentant spécial du Secrétaire SRSG : « Bambari ne doit pas appartenir aux groupes armés », lit-on dans le communiqué.

 

Dans ce communiqué, la Minusca reconnait que le Mouvement pour l’Unité et la Paix en Centrafrique (UPC) du mercenaire nigérien Ali Darass et le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) du seigneur de guerre Nourredine Adam constituent une menace pour les populations civiles de Bambari. Pour ce fait, ils se « heurteront à la Minusca en cas de violence ».

 

Néanmoins, des discussions se poursuivent. « Une délégation civilo-militaire de la Minusca rencontrera ainsi prochainement Ali Darassa » précise le communiqué.

 

« Dans les jours à venir, Bambari doit devenir à nouveau une ville sans groupes armés », conclue le communiqué.

 

Depuis trois mois, de violents affrontements opposent la coalition FPRC-RPRC-MPC dirigée par Nourredine Adam à l’UPC de Ali Darass, dans la région de la Ouaka et Haute-Kotto.

 

Ces violences ont fait fuir des populations civiles vers d’autres villes notamment la ville de Bamabari qui est tenue par les éléments rebelles de l’UPC.

 

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