CENTRAFRIQUE : LA BARBARIE DES CASQUES BLEUS DE LA MINUSCA À BAMBARI

Publié le 2 avril 2016 , 8:03
Mis à jour le: 2 avril 2016 8:03 pm

(Corbeau News Centrafrique)

Cérémonie containgent rwandais

 

CENTRAFRIQUE : LA BARBARIE DES CASQUES BLEUS

DE LA MINUSCA À BAMBARI

 

 

Bangui, (C.N.C), 03-04-2016

De surcroit les multiples cas de viol et d’abus sexuel où sont impliqués les brebis galeuses de la MINUSCA sur la population en Centrafrique, un cas de torture orchestrés par ces soldats véreux vient d’être signalé. C’est à Bambari une ville au centre de la République centrafricaine qu’un jeune âgé de 21 ans a été torturé par les éléments du contingent gabonais de la MINUSCA basé dans la localité.
La population de Bambari, une localité située à 380 km de Bangui la capitale, est mécontente de l’acte posé par les éléments de la MINUSCA. Il s’agit principalement des casques bleus du contingent gabonais basé à Bambari. Selon nos informations, ces casques ont ligoté le jeune homme qu’ils accusent d’avoir volé leur ordinateur portable, avant de le fouetter avec des branches d’arbres.
Le pauvre jeune innocent au regard de ces accusations, d’après nos sources dans la localité, a subi une si grave torture si bien qu’il ne peut pas marcher sur ses deux pieds ligotés par les casques véreux de la MINUSCA. Après avoir subi plusieurs heures de torture au camp de ces casques bleus, le jeune a été emmené d’abord au camp de la gendarmerie nationale pour enquête puis à l’hôpital pour des soins intenses.
Contactée pour sa version des faits, la MINUSCA ne s’est justifiée sur cette affaire. Alors que sa mission en terre centrafricaine est d’assurer la protection des civiles, les casques bleus se désorientent de leur mission. Le constat aujourd’hui est que beaucoup de casques bleus qui sont déployés en Centrafrique dans la MINUSCA, ne respectent pas les principes des Nations Unies. Ils sont impliqués dans plusieurs choses en Centrafrique. Viol sur mineur et abus sexuel, connivence avec les groupes rebelles, et torture sont entre autres des actes où ils sont impliqués. Tout porte à croire qu’ils sont hors contrôle de leurs responsables.

Bangui, Eric NGABA Pour CNC

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