Centrafrique : Guerre de positionnement auprès de Wagner, Hassan Bouba menace Siwo , l’ex-porte-parole de 3R

Publié le 25 janvier 2022 , 7:06
Mis à jour le: 25 janvier 2022 8:55 pm

 

Bangui, 26 janvier 2022 (Corbeaunews – Centrafrique ) – Au lendemain de la publication d’un faux communiqué de presse au nom du 3R annonçant la dissolution dudit mouvement armé, l’ex-numéro 2 de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), le ministre criminel Hassan Bouba, appelle l’ex-porte-parole du mouvement 3R, le sulfureux Saïdou alias Siwo pour le menacer  à mort. D’après lui, ce dernier constitue une menace sérieuse pour lui, en particulier pour son poste au sein du gouvernement. 

Le ministre de l'Élevage Hassan Bouba Ali assis dans le rang des ministres dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale copyright CNC
Le ministre de lélevage et de la santé animale Ali Hassan Bouba dans l’hémicycle de l’assemblée nationale. Photo CNC

 

« Tout ce qui représente un danger pour mes intérêts, je dois faire tout pour l’éliminer de mon chemin. C’est la politique, tous les coups sont permis », a déclaré le ministre chef rebelle Hassan Bouba à son interlocuteur qui n’est autre que Monsieur Saïdou alias Siwo, l’ex-porte-parole de la rébellion 3R, actuellement proche du Président Faustin Archange Touadera.  Et ce n’est pas une blague. Il n’a pas dit ceci pour s’amuser. C’est une menace directe proférée à l’endroit de Monsieur Siwo qui représente pour lui une menace pour ses intérêts.

En effet, le dernier voyage effectué le 21 et 22 janvier derniers par Monsieur Bassirou, le maire de la commune d’élevage de Niem-Yéléwa  et Monsieur Siwo, accompagnés par les mercenaires russes  dans la localité de la Nana-Mambéré pour tenter de sensibiliser une partie des rebelles de 3R à déposer les armes, n’a pas plu au ministre rebelle Hassan Bouba. D’après lui, Monsieur Siwo visait son poste au gouvernement, c’est pourquoi il est en train de tisser depuis quelques jours des relations avec les mercenaires russes sur le terrain auprès des rebelles.

Selon une source proche du ministre, les deux hommes étaient des amis avant. Mais après leur conversation téléphonique, le courant ne passe plus entre eux : ils ne se voient plus, et ne se parlent plus alors qu’avant, c’est presque quotidien.

Selon un journaliste centrafricain, ce genre de comportement est un signe incontestable de nervosité actuelle dans l’entourage du chef de l’État.

Rappelons que le chef rebelle Hassan Bouba avait signé son retour au gouvernement grâce au soutien des mercenaires russes qui ont plaidé son sort auprès du Président Faustin Archange Touadera.

 

Par Anselme Mbata

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

Directeur de publications

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