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Centrafrique exclusivité : Le gouvernement Sarandji sous le baromètre du CNC au 1er trimestre 2017

Centrafrique exclusivité : Le gouvernement Sarandji sous le baromètre du CNC au 1er trimestre 2017

 GOUVENEMNT SARANDJI

 

Bangui, le 04 Mai 2017

Par : Par Alain NZILO et la Rédaction de Corbeau News Centrafrique CNC,

Désormais et chaque trimestre, votre journal en ligne Corbeau News Centrafrique CNC, vous fera apprécier nos ministres à travers la publication de son Baromètre Gouvernemental (BG) dans lequel chaque ministre y compris le Premier ministre est noté sur 20 comme au lycée et en fonction de ses actions et réalisations à la tête de son Département. Cet indicateur des membres du gouvernement permettra aux Centrafricains de jauger les performances de chaque ministre.

  1 – Félix Moloua, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération : 13,5/20 : Assez-Bien. Peut mieux faire, mais reste très attaché à sa Toure d’Ivoire. évite la presse et communique peu.

Bien que chuté d’un point et demi, le ministre Félix MOLOUA garde la tête du classement. Calme, posé, cet homme, véritable cheval de proue de l’actuel régime, se distingue sans bruits  par son travail et son dévouement pour la cause nationale. Multipliant les contacts à l’extérieur pour la RCA, il fait beaucoup de percées pour sortir le pays de l’ornière après la cruelle crise connue. Nous citerons entre autres, la table-ronde de Bruxelles, le retour de la RCA dans le concert des nations, etc. Et la méritocratie a bien droit de cité pour ce cadre du Plan, Félix MOLOUA.

Véritable technocrate, ses œuvres, en tant que ministre, prouvent à suffisance ses trente ans d’expérience et de loyaux services rendus à la RCA comme valeureux cadre du ministère du plan. Mais on lui reproche un laxisme et complicité totale, un laisser-aller sur les ONG internationales qui exploitent et pillent le pays sans qu’il ose en dire mot. Résultat : son département est resté amorphe devant les agissements et comportements hors la loi de certaines ONG internationales qui font tout à leur tête sans respect des lois et autorités de la République : licenciements abusifs et à tour des bras des cadres nationaux, comportements colonialistes vis-à-vis des staffs nationaux, recrutement clientéliste et fantaisiste sans aucun critère fiable et sérieux, non-respect des textes nationaux, pédophilie des expatriés, arrogance vis-à-vis des staffs nationaux, exploitation des richesses du pays sous menace des recrûs locaux, injures, etc., voilà le vécu et la face cachée des ONGs internationales en RCA couvertes malheureusement par le Ministère du Plan et de la Coopération internationale dont les services brillent par une complicité et une inertie face à l’affairisme et l’orgueil grandissant, voire inquiétant et hégémonique des ONGs internationales accréditées en RCA.

  2 – Théodore Jousso, ministre de l’Équipement, des Transports, de l’Aviation et du Désenclavement:   13/20 : Passable. Peut mieux faire. Encouragements

Même note obtenue lors de deuxième baromètre et reprend la deuxième place. Ancien cadre de l’ASECNA à la retraite dont il fut Directeur de Cabinet du Représentant à Dakar, ce ministre se bat pour redorer à la RCA son blason. Ses efforts remarquables dans le secteur de l’aviation pour la modernisation des aérodromes du pays et surtout de l’aéroport international Bangui-M’poko sont des actifs à mettre à son crédit.

La modernisation des plaques d’immatriculation, des permis de conduire, la structuration et la réorganisation des taxi-moto, le bitumage des voies urbaines à Bangui comme à l’intérieur du pays sont les quelques percées tangibles à honorer le passage du ministre.

Mais son manque de communication et la non-maîtrise du département font que certaines pratiques peu orthodoxes telles que la délivrance anarchique et frauduleuse des permis de conduire et plaques d’immatriculation, le non-suivi de certains textes signés pour réguler et réglementer le secteur des transports y compris les papiers affairent au secteur automobile sont les talons d’Achille du ministre Jousso. 

  3 – Côme Hassan, ministre du Commerce et de l’Industrie : 12,50/20. Assez-Bien pour ses actions concrètes à la tête du département

Pour la première fois dans l’histoire du pays, la RCA s’est dotée d’un Code de commerce qui va dorénavant constituer le cadre juridique pour les investisseurs et partenaires dans le secteur du commerce. Technocrate et Magistrat de son état, le ministre COME Hassan incarne, lui seul, la jeunesse dans le gouvernement Sarandji. Il n’a jamais milité dans un parti politique à l’exemple de la plupart des ministres du gouvernement.

L’un des rares ministres du gouvernement Sarandji à avoir exécuté les 2/3 des actions de sa feuille de route ou lettre de mission, le ministre du Commerce est un modèle de dynamisme et du souffle nouveau tant sollicité par l’actuel président TOUADERA. Le ministre Come Hassan a instauré entre les partenaires, les collaborateurs et lui, un climat de confiance et propice pour les affaires et l’investissement. À noter que la mise en œuvre du Programme de Restructuration et de Mise à Niveau (PRMN) y compris la mise en place opérationnelle du Bureau de mise à niveau des entreprises, l’approbation du projet des lois sur la météorologie, la normalisation des produits et qualités et la révision de la loi portant charte d’investissement afin qu’elle devienne attractive aux investisseurs. L’objectif de tout ceci est de mener un plaidoyer gagnant-gagnant en faveur de l’entrée des cadres centrafricains dans les instances régionales et internationales du commerce à l’exemple de l’OAPI dont un Centrafricain en le Directeur général adjoint sont là quelques exemples parlants des résultats générés par le jeune ministre Come Hassan en seulement un an d’activité au gouvernement et pour sa première expérience. Aux hommes valeureux, la République reconnaissante !

   4 – Flavien Mbata, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux :   12/20. Passable également. Doit continuer sur la une voie innovante.

Magistrat réputé pour son franc parlé et son attachement aux textes des lois, c’est par contre un ministre peu bavard. Il est au four et au moulin pour redorer le blason de la justice centrafricaine comme en témoignent son implication et sa diligence pour l’implantation de la CPS en RCA afin de réparer l’injustice causée au peuple centrafricain. Les maisons d’arrêt de Bangui et des provinces sont réparées et équipées en matériels informatiques, ce qui incite les magistrats à faire de la justice le dernier rempart des citoyens. C’est un exemple de réussite et de dynamisme, mais qui n’est encore pas ce qu’attend le peuple centrafricain qui n’a que trop souffert de l’injustice et de l’impunité dans ce pays. Où sont les bourreaux qui ont mis  à sang et à feu ce pays ?  Les voilà qui courent librement au su au vu des nouvelles autorités du pays et continuent de verser le sang des Centrafricains. Qui osera décerner  des mandats d’arrêt internationaux contre eux et comment procéder à leur arrestation ? La question restera toujours posée, car ce n’est pas le ministre MBATA qui trouvera la réponse.

5 – Gaby Franky Leffa, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement social :   11,50/20. Passable pour pragmatisme et actions concrètes à la tête du département. Doit continuer sur cette voie.

L’Homme qu’il faut à la place qu’il faut. Le ministre Leffa se bat pour mettre une structure légale et un plan d’action de développement de l’urbanisme, de l’habitat et surtout des logements sociaux. En un an, il a osé réussir et innover là où ses prédécesseurs n’ont pas pu : le dossier des logements sociaux !

Pour le ministre Leffa, le verbe LOGER, inscrit en lettre d’or dans les cinq verbes du Président B.Boganda doit se traduire en réalité palpable et sortir du caractère de slogan qui l’a toujours caractérisé sous ses prédécesseurs.

Spécialiste du domaine, le ministre Leffa, de l’Urbanisme et de l’Habitat a aussitôt mis en place un plan de sauvetage du secteur.

La vente anarchique des propriétés d’autrui qui battait son plein et dont les tribunaux de la place étaient remplis de contentieux a pris fin grâce aux multiples descentes du ministre sur le terrain et ses efforts à réglementer le secteur.

6 – Sylvère Ngarso, ministre de la Promotion de la Jeunesse, du Développement de Sport et des Services Civiques : 11/20 : Passable. Doit continuer sur la même voie

Ce ministre a gagné 2 points de plus. En peu de temps, il a pu réhabiliter quelques maisons des jeunes grâce à l’appui de certains partenaires.

En un an, il a réussi là où les autres ont échoué. Grâce à son carnet d’adresses, la RCA vient de décanter le contentieux Jules ACORSI et par la même occasion, s’est offerte les services d’un entraîneur expatrié pour les fauves de Bas-Oubangui version Football.

Gérant l’un des départements ministériels les plus difficiles et des plus complexes, son esprit de dialogue et de fair-play lui permettent de juguler toujours les crises inter fédérations. Il a une vision claire de son département. Le ministre veut et se bat pour faire du sport un véritable vecteur de cohésion sociale et un outil de développement au service de la Nation.

7 – Jean Serge Bokassa: Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire: 10,50/20. Passable. Peut faire mieux, mais est quelque peu refroidi, car ayant les mains liées ces derniers temps par des pesanteurs extérieures.

Tel père tel fils. Dit un adage bien connu. Oui, il est aussi vrai qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années. Ce fils du dernier empereur de l’Afrique subsaharienne a démontré à qui doutait encore qu’avec peu de ressources intellectuelles, mais pleines de courage, du nationalisme, de verve, de détermination et surtout d’une vision politique, on peut faire beaucoup de chose. Mais hélas, ces derniers temps, son verve tant à s’émousser, car beaucoup de pesanteurs et menaces extérieures pesant sur lui.

Le taux de criminalité a baissé. Le redéploiement de la police et de la gendarmerie sur toute l’étendue de la république, l’ouverture des brigades et postes de police à certains endroits et localités de la République est en marche. Avec l’appui de la MINUSCA, 500 policiers et gendarmes seront recrutés. L’Administration regagne doucement, mais sûrement l’arrière-pays à en croire la prise de servies des préfets et sous-préfets dans tout le pays y compris les zones encore sous occupation rebelle. Bon courage

8 – Honoré Feizouré, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural : 10/20. Passable. Peut encore mieux faire pour peu que la volonté politique.

Ingénieur agronome de son état, le ministre Feizouré, grâce aux appuis multiformes de certains partenaires, est en train de ramener dans les foyers la sécurité alimentaire disparue depuis belle lurette. Son plan de développement régional et du monde rural est le véritable bréviaire de sa réussite au gouvernement.

Ayant compris à juste titre que le développement de ce pays passe d’abord et inéluctablement par l’Agriculture, le ministre Feizouré met les bouchées doubles pour réussir le pari selon la lettre de mission que le chef du gouvernement lui a adressée.

9- Abdoulaye Moussa, ministre de la Fonction publique, de la Modernisation de  l’Administration du Travail, de l’Emploi et de la Protection Sociale : 09, 50/20.   Assez mieux qu’avant et doit doubler d’efforts et de vigilance

Discret et effacé, ce ministre fait des percées sans trop de bruits. En un an, il a intégré plus de mille jeunes et s’attend encore à intégrer en masse les jeunes diplômés en chômage depuis plus de quinze ans. Avec lui, c’est la renaissance de la jeunesse centrafricaine. Le redéploiement des fonctionnaires à l’intérieur du pays se concrétise grâce à son entrain. Mais il ne communique vraiment pas assez sur ses actions et doit doubler encore d’efforts et de vigilance pour redorer le blason de son département.

10 – Henri Marie Dondra, ministre des Finances et du Budget: 09/20 : Blâme. Acquisition de l’arrogance et de l’orgueil dans le service. il mène le Chef de l’Etat dans des pétrins d’état et trafique l’intelligencia.

Autoproclamé ministre le plus compétent et plus diplômé du gouvernement, ce grand énergumène  qui n’a pour toute sa vie, dirigé que la FAGACE comme grande structure n’a, à dire vrai, rien comme expérience des choses publiques.

Il devient l’homme des 10% des marchés d’Etat et donne l’impression qu’il est le moteur du redressement des finances centrafricaines, or en réalité, c’est le plus grand budgétivore qui, à travers ses ruses, est en train de mettre à terre le trésor public. Tout ce qu’il fait va droit dans ses centres d’intérêt. Il n’hésite pas à claquer ses portes devant d’imminents bailleurs qui ne veulent qu’aider la RCA à se relever. C’est un semeur de trouble. Pour preuve, il est à l’origine, sinon, l’artisan du climat délétère qu’il y a depuis peu de temps entre, non seulement l’Exécutif et le Législatif, mais aussi toute l’administration publique dont les agents se rongent les ongles faute de fournitures et autres produits indispensables pour fonctionner.

Il profère à qui veut l’entendre qu’il est l’homme de main du Chef de l’Etat, que le président l’écoute plus que tous les ministres. Il a un comportement antisocial et navigue toujours pour les basses pratiques du passé. À titre d’exemple, il est en train de remplir le ministère des Finances de ses parents, alors que cette pratique doit être déjà oubliée voire enterrée si l’on doit se remettre au discours du Président de la République lors de son investiture qui a fait table rase du passé en ces termes : « Les pratiques qui ont fait la honte et le malheur de notre pays comme la corruption, le clientélisme, l’affairisme, le clanisme doivent être bannis… ». Hélas, notre fameux ministre Dondra, se prévalant de son court et mitigieux passage au FAGACE passe pour le meilleur des ministres alors qu’en réalité, ses nouvelles pratiques des 10% sont en train de sonner le glas de la mort de la RCA et surtout du régime actuel. Pour qui vole Dondra ?

11 – Gisèle Pana, ministre des Arts, du Tourisme, de la Culture et de la Francophonie: 08, 50/20. Insuffisant doit doubler d’effort

Ne doit pas se cacher que derrière le concept genre pour lequel elle occupe actuellement son poste. Doit se mettre résolument à la hauteur de ses responsabilités et faire de la RCA un havre de touristes tels qu’on les voyait venir de tout pays dans les années 70. Doit doubler d’efforts pour éviter d’être ministre muette et sans résultat.

12 – Jean Christophe Nguinza, ministre du Secrétariat Général du Gouvernement, chargé des Relations avec les Institutions de la République et du Suivi Evaluation :   08, 50/20.Insuffisant

Doit se mettre résolument au travail afin de veiller correctement au bon fonctionnement des institutions de l’Etat qui souffrent aujourd’hui d’une paralysie total à cause du bras de fer entre le Premier ministre SARANDJI et le Président de l’assemblé nationale. Certes qu’il tente, à chaque fois d’informer les Centrafricains par les comptes rendus des Conseils des ministres. Mais cela n’est pas suffisant. Une certaine influence qui garantit le bon fonctionnement des institutions républicaines serait une meilleure chose attendue de ce fils du pays par ses compatriotes.

13 – Virginie Baïkoua, ministre des Affaires Sociales et de la Réconciliation  Nationale.08/20.Insuffisant. Mais peut mieux faire si elle avait une bonne volonté.

Après plus d’un an d’exercice, cette dame qui avait été mal vue et mal notée a fait des prouesses. Qui aurait pu penser que le site des déplacés internes de Bangui Mpoko, le plus grand site du pays devrait être évacué sans trop de problèmes ?

Personne, parce que Virginie Baïkoua, cette dame de la diaspora qui n’est même pas encore connue de ses concitoyennes et concitoyens a réussi en moins de deux ans d’activité à réaliser ce que des hommes de ce pays n’auraient pu.

Seule femme à réussir à faire adopter une loi après BANGAYASSI en matière de promotion du genre en Centrafrique. C’est, certes, un succès éclatant qui cache mal ce qu’elle aurait pu faire avec une bonne dose de volonté à servir son pays au lieu de continuer à se comporter comme une diaspora désintéressée de la situation de ses compatriotes. On peut vivre très bien ailleurs, mais plus mieux chez soi. Et surtout, ne doit pas se fier seulement à son éternel DIRCA MBAGA. Elle a sous la main des intellectuels, bons travailleurs et bons connaisseurs de la maison. À bon entendeur, salut.

14 – Charles Paul Lemasset Mandya, ministre de la Communication et de l’Information : 07,50/20.Diaspora, qui ne sait quoi faire en tant que ministre de de la Communication et de l’Information

Un ministre qui n’a pas voulu s’entourer des techniciens de la boîte et qu’il s’est précipité à mettre sur le banc de touche. Malade à évacuer tous les deux mois pour un suivi médical d’au moins deux mois, le ministre Lemasset fait semblant de se battre pour que la radio et la télévision centrafricaines couvrent toute l’étendue du territoire. Ce que le peuple centrafricain attendra pour des calendes grecques, car, au lieu de matériel et équipement techniques qui manque cruellement ses organes de presse nationale, ce sont des caisses de vin et de whisky qui sont convoyées à son bureau par Télé consult, une bande de mafias venue spécialement détruire le pays. Attention, on ne s’amuse pas avec l’information et la communication. Nos lignes témoignent à suffisance que les agissements de ce ministre ne peuvent être cachés, et il en coure les véritables conséquences qui lui seront bientôt très graves, car très tardives aussi.

15 – Simplice Mathieu Sarandji, Premier ministre, Chef du Gouvernement :    07,00/20 : Exclu pour incompétence notoire, gestion scabreuse du gouvernement, pilotage à vue et manque de vision.

Ce professeur d’université sans aucun passé brillant a été catapulté à la tête du gouvernement au nom des bons et loyaux services d’amis d’école et parce que le nouveau chef de l’Etat voulait de quelqu’un mou, pas enclin à lui rétorquer ou à promouvoir la contradiction de ses décisions.

Une fois au pied du mur, le maçon n’a pas prouvé grand-chose même si, pendant longtemps, il a été l’homme de main de l’actuel locataire du Palais de la Renaissance pendant son quinquennat comme chef du gouvernement sous BOZIZE.

Carence de management à la tête du gouvernement, gestion calamiteuse des affaires d’Etat, Sarandji a été incapable de restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire. À titre d’exemple, même le KM5 n’est pas pacifié alors qu’il avait fait du retour de la sécurité au KM5 et le réarmement des FACA, le pivot de l’action de son gouvernement.

Au contraire, on assiste à une résurgence et floraison des groupes rebelles dont les chefs narguent et défient le gouvernement au jour le jour démontrant au grand public, l’inertie du chef du gouvernement. Et pensant jouer à l’apaisement, il passe le clair de son temps à recevoir des chefs rebelles qui sortent au finish les poches pleines des billets de banque.

Même la communauté internationale et l’ensemble de la communauté diplomatique accréditée auprès de la RCA a mis en exergue l’incompétence du gouvernement Sarandji.

Et pour preuve, des fonds promis à Bruxelles lors de la table ronde pour la RCA, aucun rond n’a été décaissé jusque-là parce que le Chef du gouvernement est incapable de produire aux donateurs et bailleurs, une feuille de route et un tableau des dépenses fiable et concordant tel qu’ils l’exigent et attendent.

Simplice Mathieu Sarandji : Est l’un sinon l’unique et rarissime premier ministre bavard, agité et spécialiste de discours dithyrambiques sans résultats que la RCA ait connu.

La politique de « L’Homme qu’il faut à la place qu’il fat »prônée par le chef de l’ETAT Faustin Archange TOUADERA dès sa prise des charges au sommet de la RCA ne peut pourra jamais se traduire en réalité avec l’actuel premier ministre Mathieu Simplice Sarandji qui en est la copie contraire. Il faut, à dire vrai, voir ses prestations à la tête du gouvernement. À titre d’exemple, il vient de s’acheter un luxueux appartement au Cameroun.

16 – Joseph Yakété, ministre de La Défense Nationale : 06/20 : Exclus pour trahison et complot contre la Patrie (doit être condamné à la peine capitale)

Décidément, beaucoup de Centrafricains se demandent sur quelle base, quel deal et pourquoi le Président a fait confiance à cet « agent de la DGSE» pour le catapulter à la tête de l’armée centrafricaine dont il constitue le véritable frein et l’épine dorsale numéro un.

Réarmement et équipement des FACA, zéro. Pérennisation et persistance de l’embargo sur l’armée centrafricaine, Ok. Le fiasco du DDR, la montée en force des groupes rebelles Ok.

Plusieurs fois interpellé par l’Assemblée nationale, il fuit ses responsabilités et refuse par peur d’être destitué par les députés de la nation de répondre à leur interpellation, le tout au su et à la barbe du Premier ministre Sarandji le premier absentéiste du gouvernement.

Ne connaissant aucune réalité de l’armée centrafricaine et sans aucune vision, il fait de l’affairisme et du pilotage à vue au sommet de la défense nationale. Le peuple centrafricain et son président Faustin Archange TOUADERA doivent savoir que ce monsieur est l’actuel Bob Dénard des groupes rebelle qui prépare le renversement de l’ordre constitutionnel rétabli.

17 – Charles Armel Doubane, ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Centrafricains de l’Étranger : 05,5/20 : Exclu également pour comportement louche et félonie.

Certes compétent et quelque peu intègre, ce ministre est entré au gouvernement au nom de la géopolitique (il est Zandé, une minorité de l’extrême Est de la RCA, toujours et souvent marginalisée par les différents régimes qui se sont succédés en RCA depuis les indépendances du pays).C’est un prétentieux, orgueilleux qui voit les autres comme de nul que rien ….

Passant – à tort – pour le porte-flambeau de l’ethnie Zandé sur l’échiquier politique centrafricain et jouissant de bonnes grâces auprès de tous les grands hommes politiques du pays pour avoir dès le banc de l’Université dans les années 90 opté pour l’activisme politique, il a toujours servi les régimes qui se sont succédés en RCA depuis l’ère de la démocratie. Ses accointances avec l’actuel Chef de l’Etat Faustin Archange TOUADERA (dont il est un beau-frère) auraient beaucoup pesé dans la balance de sa nomination.

L’extérieur, notamment des mains françaises auraient aussi plaidé son sort auprès du boss du palais de la Renaissance pour le remercier de ses « loyaux services» quand il fut Ambassadeur de la RCA aux Nations-Unies dans la fièvre de la crise centrafricaine avec le règne de la SELEKA. Imprévisible, sournois, cacophonique, ce fils d’ancien combattant se prend pour le super ministre, super intelligent du gouvernement Sarandji. Il a cumulé des erreurs sur erreurs dans la gestion de la diplomatie centrafricaine. Prétextant être toujours malade, il touche rarement ses parapheurs. Personnage hibou et chauve-souris, il serait dans beaucoup de choses louches tant pour sa région d’origine, le Haut-Mbomou que pour le pays. On lui reproche surtout son orgueil et son arrogance !…

      18 – Fernande Ndjégbot, ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la  Population : 05/20. Exclusion pour incompétence notoire et carence     comportementale

Médecin de son état, beaucoup de Centrafricains croyaient en cette femme qui, soit dit en passant, devrait relever le défi dans un pays ou les hommes tardent et hésitent à placer entièrement confiance aux femmes. Hélas, elle s’est très vite empêtrée dans des cas de vol et détournements à outrance de médicaments. Elle est aussi soupçonnée d’avoir orchestré le détournement récent de beaucoup de dons des partenaires, dont les ARV octroyés aux PVVIH par le Fonds Mondial.

Agitée, arrogante, orgueilleuse, ceux qui la connaissent disent qu’elle est une femme sans caractère et sans personnalité, dotée de surcroît d’une moralité douteuse et prête à tout céder pour ses intérêts personnels. Sa nomination au gouvernement aurait été un produit de pure mafia.

Et l’on voit même à travers ses résultats et agissements à la tête du ministère de la Santé ou, en un an, elle a battu le record des détournements des dons et médicaments pour alimenter des pharmacies privées.

 

19 – Yerima Youssoufa Mandjo, ministre de l’Élevage et de la Santé Animale :     04,50/20 : Renvoie pour exploitation des minorités Peuls et affairisme au       sommet de l’Etat. Fuit toujours la presse

Plus que le véritable judas. Ce bélier exploite l’ignorance de la minorité peuhle au nom de laquelle il a été sélectionné pour faire partie du gouvernement depuis le régime de BOZIZE. Aujourd’hui, c’est un véritable business Man du gouvernement qui fait tout pour rester au gouvernement au nom de la cohésion sociale. De nombreux cas de détournements des vaccins pour bovin et autres utilités sont signalés dans son département et il serait le cerveau de toutes les gabegies de son département. Tribaliste, affairiste, son nom est cité dans toutes les sales business ayant trait à l’élevage. Le trafic frauduleux du bétail vers les pays voisins serait son invention subtile pour détruire l’Etat. Il serait même le cerveau de tous les Peuls constitués en groupes armés qui rançonnent nos pauvres et vrais Peuls. Sans esprit de créativité, il fait un véritable pilotage à vue, surtout qu’il a écarté tous les cadres compétents au profit de ses proches amis et connaissances de la mafia. Toujours omniprésent dans les bars dancing ou on lui amène même des parapheurs, ce n’est pas facile de rencontrer ce « super ministre ». Mais est très motivé pour la signature des contrats juteux avec ses sbires.

 

20 – Léopold Mboli Fatrane, ministre des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique : 04/20. Exclu pour affairisme au sommet de l’Etat et comportement anti-social

Ce ministre mouille le maillot pour sa survie et celle de ses beaux-parents qu’il a placés un peu partout dans les agences attelées à son ministère.

Renfermé, solitaire, orgueilleux, il vit toujours loin,retiré des autres et très protocolaire. Il serait très proche du Chef de l’Etat dont il est collègue. Effectue de multiples voyages à l’extérieur pour vendre lui-même les diamants, or et autres pierres précieuses au profit de la clique qu’il aurait constitué avec le Président de la République. Il en profite pour se livrer dans les pornographies.

 

21 – Bertrand Touaboy, ministre l’Entrepreneuriat National, de l’Artisanat et de la  Promotion des petites et moyennes entreprises : 03,50 /20.Exclu sur décision du Conseil, car, élève clando jamais reconnu

Ministre invisible, incompétent, incontrôlable et incontrôlé. Ce ministre, sincèrement est l’exemple patent qui fait la honte de la jeunesse centrafricaine. Il est lui-même la justification totale de certains ténors d’une idéologie selon laquelle la jeunesse centrafricaine ne vaut rien.

 

22 – Moukédas Noure, ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : 3/20. Ministre inactif et doit être banni.

Ce ministre a échoué sur tous les plans. Depuis l’organisation des examens et concours jusqu’au dénouement de derniers mécontentement des vacataires. Dans toutes ses actions, il pense toujours aux personnes décédées. Il les intègre ou il leur donne des diplômes de baccalauréats.

 

23- Justin Gourna Nzacko, ministre des Postes et Télécommunications, chargé de la Promotion des NTIC: 03 /20.Appreciation : Nul. Ministre fantôme et escroc

Ancien cadre de la Socatel, cumule son poste de ministre avec celui de Coordonnateur du projet CAB fibre optique. N’est pas en mesure de payer les agents de la SOCATEL qui courent plus de 40 mois d’arriéré et dont certains sont même allés à la retraite dans des conditions inhumaines. Et pour cause, la SOCATEL doit à ce ministre, pourtant et également admis à la retraite, une somme de 46 272 154 F CFA qui lui ont été signifiés par l’actuel DG de Socatel. Mais prenant appui sur sa position actuelle de ministre, Gourna-Zacko ébauche un autre calcul de 93 174 184 F CFA qu’il exige à la Socatel de les lui payer avant que la situation du personnel ne soit décantée. No comment !

 

24 – Arlette Sombo-Dibélé, ministre de l’Environnement, du Développement Durable, des Eaux et Forêts, Chasse et Pêche : 02,50/20 : Nulle. Exclue pour immixtion tapageuse dans la gestion de la caisse du département

Personnage hibou et de moralité peu fiable, elle semble déterminée à mettre le feu à ce département. Arrogante, insolente, orgueilleuse, c’est véritablement, le dernier de tous les ministres. Aussitôt arrivée, elle s’est versée dans un affairisme outrageant dans le secteur du bois. Dotée d’un comportement antisocial, tout le monde se plaint d’elle au point les cadres et techniciens de son département ne veulent même plus l’aider.

Elle a des lacunes notoires dans les traitements même des parapheurs. Elle a créé un climat délétère et de haine au sein du département. Elle s’est accaparée de tout, même la caisse du département remplaçant ipso facto le gestionnaire financier du ministère. Elle est surtout connue pour sa propension à passer des marchés de gré à gré avec des opérateurs économiques dans le secteur du bois.

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