Centrafrique : Enlèvement de Serge Gbayombo : Le BRDC dénonce une dérive totalitaire

Publié le 24 juillet 2023 , 7:00
Mis à jour le: 24 juillet 2023 5:19 pm

Centrafrique : Enlèvement de Serge Gbayombo : Le BRDC dénonce une dérive totalitaire

 

 

Serge Gbayombo, porte parole du Président Anicet G. Dologuélé
Serge Gbayombo, porte parole de l’opposant Anicet G. Dologuélé , Président de l’URCA

 

Bangui, 25  juillet 2023 (CNC) –  Dans un communiqué émis le 24 juillet 2023, le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) a exprimé sa consternation suite à l’enlèvement et à la séquestration de Monsieur Serge Gbayombo, Porte-Parole du Président Anicet Georges Dologuelé de l’URCA et membre du bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC). Cet enlèvement, qui s’est produit à son domicile, a été perpétré par des éléments de la Garde Présidentielle, suite à son engagement pour le boycott du référendum constitutionnel prévu pour le 30 juillet 2023. Le BRDC dénonce cette violation de la liberté d’opinion et condamne la dérive totalitaire du régime en place.

 

Enlèvement et séquestration de Serge Gbayombo

 

Monsieur Serge Gbayombo a été enlevé à son domicile par trois éléments de la Garde Présidentielle, fortement armés, à bord d’un véhicule de marque TOYOTA de type Land Cruiser. Ces hommes lui reprochaient d’appeler la population à boycotter le référendum constitutionnel. Lors de l’enlèvement, des échanges violents ont eu lieu, et Serge Gbayombo a été torturé avant d’être emmené de force à la Section de Recherche et d’Investigation (SRI) comme s’il était un criminel de grande envergure.

 

Contexte politique et dérive totalitaire

 

Cet enlèvement intervient dans un contexte politique tendu en Centrafrique, alors que le tueur des Centrafricains, Hassan Bouba, est en cavale et continue de siéger au gouvernement en tant que ministre de l’élevage, et soutenir le coup d’État constitutionnel en cours. Le BRDC souligne que l’engagement de Serge Gbayombo dans le mot d’ordre de boycott actif du référendum constitutionnel a été le motif de cette opération illégale, constituant ainsi une grave atteinte à la démocratie et à la liberté d’expression.

 

Le BRDC pointe du doigt Monsieur Touadera et ses agents d’exécution comme étant les responsables de l’intégrité physique de Serge Gbayombo et dénonce l’instauration d’une nouvelle République de Faustin Archange Touadera  , caractérisée par une dérive totalitaire et discriminatoire. Cette situation révèle les inquiétudes grandissantes quant au respect des droits fondamentaux des citoyens centrafricains et la protection de la liberté d’opinion.

 

Le BRDC, par le biais de son communiqué, a fermement dénoncé l’enlèvement et la séquestration de Serge Gbayombo, déplorant cette grave violation de la démocratie et des droits fondamentaux en Centrafrique. Leur appel pour la libération immédiate de Monsieur Serge Gbayombo témoigne de leur détermination à lutter contre toute dérive totalitaire et à défendre la liberté d’expression et le pluralisme politique dans le pays. La situation reste préoccupante, et la communauté internationale doit rester vigilante face à cette dégradation de la situation politique en République centrafricaine.

 

Par la rédaction du CNC

 

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