Centrafrique: décès d’un soldat français atteint de paludisme

Publié le 6 novembre 2014 , 2:30
Mis à jour le: 6 novembre 2014 2:39 pm

Reuters  /  Corbeau news Centrafrique: 06-11-2014, 19h27.

 

Un soldat de l'Eufor-RCA dans la rue de Bangui

Un soldat français engagé dans les rangs de la mission européenne Eufor en Centrafrique est décédé des suites de paludisme dans un hôpital parisien où il avait été rapatrié en début de semaine, a annoncé jeudi le ministère de la Défense.

“Atteint d’une forme très grave de paludisme, il a été pris en charge dans un hôpital militaire parisien où il est malheureusement décédé dans la soirée du mercredi 5 novembre”, peut-on lire dans le communiqué.

Le caporal-chef Moana Heiarii, affecté au 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde, avait été rapatrié le 4 novembre de Bangui vers Paris, précise-t-on de même source.

Lancée le 1er avril dernier, l’Eufor a atteint sa pleine capacité opérationnelle le 15 juin. Elle compte quelque 250 Français dans ses rangs.

 

(Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

©Reuters

 

 

Zone Militaire:

 

Un militaire du 126e Régiment d’Infanterie est décédé après avoir contracté une forme grave de paludisme en Centrafrique

Un militaire du 126e Régiment d’Infanterie de Brive, le caporal-chef Nelson Moana Heiarii, est décédé dans la soirée du mercredi du 5 novembre dans un hôpital militaire parisien, où il venait d’être admis pour soigner une « forme très grave de paludisme« , selon l’armée de Terre.

 

Ce soldat d’origine tahitienne, âgé de 26 ans, avait été envoyé à Bangui, en République centrafricaine, dans la cadre de l’opération européenne EUFOR RCA.

Le paludisme est une maladie qui se transmet d’une personne à une autre par des piqûres de moustiques Anopheles infectés. Les militaires français y sont particulièrement exposés étant donné que leurs zones d’opération coïncident souvent avec des pays affectés par ce fléau et qu’ils vivent dans des conditions « rustiques », comme en Centrafrique.

En 2008, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) indiquait ainsi que sur les 5.267 cas de paludisme dits « d’importation », c’est à dire contractés à l’étranger », constatés en 2006, 558 concernaient des militaires, dont 84,4% revenaient d’une opération extérieure.

Pourtant, des mesures ont été prises pour éviter les cas de paludisme, notamment avec la prise de traitements préventifs pour les personnels projetés en opération. Aussi, le cas du caporal-chef Moana Heriarii peut être inquiétant étant donné que, visiblement, ces médicaments – s’il a pu les prendre régulièrement – n’ont pas eu les effets escomptés.

 

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