Daniel Nzéwé met son service de fausseté au profit de Touadera

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Touadera mise tout sur Daniel Nzéwé, virtuose de l’arnaque et roi du chaos. Il dépouille des fortunes, fabrique maintenant des faux dossiers pour écraser les Dondra. Le président applaudit, et la nation paie cash cette alliance pourrie.
Une arrestation illégale qui ouvre la boîte de Pandore
Dans la nuit du 19 au 20 mars 2025, Christian Mathurin Dondra-Gbassinga et Eusèbe Dondra, deux frères sans histoire, se font arracher de leur maison , à Bangui. Des mercenaires russes du groupe Wagner et des policiers de l’OCRB mènent l’opération sans mandat. Le parquet prétend qu’ils préparent un coup d’État et veulent tuer des personnalités publiques. Christian, notaire, et Eusèbe, employé au ministère des Finances, n’ont aucun passé militant politiques. Ils sont simplement les cadets de l’ancien Premier ministre Henri-Marie Dondra, qui, lui, dirige le parti UNIR. Mais pour eux, rien ne tient debout.
Deux jours plus tard, le conseil des avocats des frères Dondra proteste avec force. Les autorités refusent de montrer les documents d’accusation et expliquer pourquoi leurs clients sont arrêtés chez eux à 1 heure du matin. Pendant ce temps, le gros faussaire, Daniel Nzéwé, détient les preuves que le parquet ne dispose pas. Il produit un faux passeport congolais au nom de Christian Dondra. Ce document bidon, daté du 30 avril 2021, place Bangui en République démocratique du Congo, avec une adresse aberrante : « 1er arrondissement, Bangui, République démocratique du Congo». Cette erreur grotesque révèle la supercherie de cet homme notoirement connu pour de fausseté dans le pays.

Daniel Nzéwé au service de Touadera
Daniel Nzéwé n’est pas un inconnu dans les cercles du pouvoir. Membre du parti au pouvoir, le mouvement des cœurs unis, après sa sortie de la prison de Ngaragba en 2016, il met régulièrement ses compétences criminelle au service du régime, produisant des faux documents pour appuyer des opérations douteuses. Parmi ses exploits, la falsification de passeports et de signatures officielles, notamment celle du directeur de cabinet du président, un magistrat qui, furieux, aurait exigé son arrestation l’année dernière.
L’affaire des faux passeports n’est qu’un exemple parmi d’autres. Daniel Nzéwé est l’auteur du détournement des milliards de francs CFA des investisseurs étrangers, notamment dans le cadre d’une escroquerie liée à de faux diamants. Avec l’aide de complices haut placés, il aurait imité des documents officiels pour duper ses victimes, promettant des richesses qui n’existaient pas. Une mécanique bien connu, qui a prospéré grâce à une impunité déconcertante.
Arrêté par la Section de Recherche et d’Investigation (SRI) de la gendarmerie, Daniel Nzéwé a brièvement goûté à la détention pour la cinquième fois. Mais, dans un rebondissement qui en dit long, le président Touadera a personnellement ordonné sa libération. Une décision qui a scandalisé les observateurs et renforcé l’idée que ce faussaire est intouchable, tant qu’il reste utile au pouvoir.
Un empire de tromperie au cœur du pouvoir
En Centrafrique, pour ceux qui ne savent pas, Daniel Nzéwé dirige un réseau criminel qui touche le sommet de l’État. Donatien Maleyombo, chef de cabinet à la présidence, Bruno Danitié, conseiller spécial, et Maxime Namkoïssé, proche de Touadera, lui passent des documents officiels. Il les falsifie sans scrupule. En 2022, il escroque un homme d’affaires malien, Bertet, de 750 millions de FCFA avec une fausse invitation présidentielle. En 2024, il détourne 2 milliards via des coopératives minières fictives. Il vole encore 1,5 milliard dans des marchés publics truqués.
Ses victimes s’étendent sur quatre continents : investisseurs, diplomates, ONG. Il utilise des fausses identités, des sociétés écrans et des comptes bancaires manipulés. Ses complices au pouvoir le couvrent. Des relais en France et au Cameroun l’aident à étendre son emprise.
Touadera protège son faussaire
Quand la SRI arrête Daniel Nzéwé, le président intervient. Il le fait sortir de la gendarmerie. Les enquêtes s’arrêtent net sous la pression politique. Nzéwé défie tout le monde. Sur Facebook, il se compare à un rapace prêt à fondre sur sa proie. Il nargue la justice et le peuple centrafricain. Ses soutiens au palais restent actifs : quatre hauts fonctionnaires, trois conseillers, deux chargés de mission.
Libéré par la gendarmerie, Daniel Nzéwé n’a pas tardé à reprendre ses activités. Accompagné d’un ministre-conseiller de Touadera, Fidèle Ngouandjika, il s’est rendu à Damara, à 75 kilomètres de Bangui, dans une ferme appartenant au président. Là, des vidéos et des photos ont circulé, montrant l’homme en pleine démonstration de son influence, comme pour narguer ceux qui osent le défier. Même l’opposant Crépin Mboli-Goumba s’en est indigné, dénonçant un système où les criminels prospèrent sous la protection de l’État.
Un régime pourri jusqu’à l’os
Daniel Nzéwé ruine la Centrafrique. Il discrédite les institutions, chasse les investisseurs, brise la confiance. Touadera le laisse faire parce qu’il sert ses intérêts. Les frères Dondra, eux, croupissent dans cette comédie. Leurs avocats crient au scandale, mais le régime s’en moque. La justice n’existe plus. C’est un système de voyous qui salit des vies pour se protéger.
Les Centrafricains voient clair. Nzéwé ne trompe personne avec ses mensonges grossiers. Touadera s’enfonce dans la honte en le soutenant. Ce duo toxique tire le pays vers le bas. Les milliards volés, les faux documents, les arrestations injustes : tout ça pue la pourriture. Il est temps que ça cesse. La vérité éclate, et ce régime vacille sous ses propres magouilles.
Pour l’heure, le « grand, grand, grand faux », comme le surnomment ses partisans, parade en toute impunité. Mais les masques tombent, et avec eux, l’illusion d’un pouvoir intègre. La question demeure : jusqu’où ce système pourra-t-il tenir avant de s’effondrer sous le poids de ses propres contradictions ?