Amnesty International a décidé, dans un rapport publié jeudi, de dévoiler les noms de personnes soupçonnées d’avoir ordonné ou commis des atrocités en République centrafricaine. L’organisation réclame des poursuites en justice pour les responsables de ces crimes.
Dans son rapport intitulé “République centrafricaine. Il est temps de rendre des comptes”, Amnesty International se concentre sur les crimes de droit international perpétrés en 2013 et 2014 dans ce pays d’Afrique centrale.
Basé sur des récits recueillis auprès de victimes et de témoins, “le rapport désigne nommément des membres et des alliés des milices anti-balaka et des groupes armés de la Séléka soupçonnés d’être impliqués dans de graves atteintes aux droits humains, soulignant leur rôle et indiquant la responsabilité pénale qui pourrait être la leur”, explique l’organisation.
Des coordonnateurs anti-balaka comme Levy Yakété, des commandants de la Séléka tel que Nourredine Adam et les anciens présidents François Bozizé et Michel Djotodia sont ainsi cités.
Par ailleurs, Amnesty International demande que des mesures soient prises de toute urgence pour reconstruire le système judiciaire et les mécanismes d’application des lois du pays. “Ceux qui font subir à des centaines de milliers d’innocents une violence meurtrière à laquelle ceux-ci n’ont aucun moyen d’échapper ne doivent pas pouvoir échapper à la justice. Seule la fin de l’impunité permettra d’arrêter le cycle de la violence qui sévit en République centrafricaine”, estime Christian Mukosa, chercheur sur la République centrafricaine à Amnesty International.
Le conflit en Centrafrique a fait des milliers de morts et contraint près d’un million de personnes à fuir leur domicile.
Basé sur des récits recueillis auprès de victimes et de témoins, “le rapport désigne nommément des membres et des alliés des milices anti-balaka et des groupes armés de la Séléka soupçonnés d’être impliqués dans de graves atteintes aux droits humains, soulignant leur rôle et indiquant la responsabilité pénale qui pourrait être la leur”, explique l’organisation.
Des coordonnateurs anti-balaka comme Levy Yakété, des commandants de la Séléka tel que Nourredine Adam et les anciens présidents François Bozizé et Michel Djotodia sont ainsi cités.
Par ailleurs, Amnesty International demande que des mesures soient prises de toute urgence pour reconstruire le système judiciaire et les mécanismes d’application des lois du pays. “Ceux qui font subir à des centaines de milliers d’innocents une violence meurtrière à laquelle ceux-ci n’ont aucun moyen d’échapper ne doivent pas pouvoir échapper à la justice. Seule la fin de l’impunité permettra d’arrêter le cycle de la violence qui sévit en République centrafricaine”, estime Christian Mukosa, chercheur sur la République centrafricaine à Amnesty International.
Le conflit en Centrafrique a fait des milliers de morts et contraint près d’un million de personnes à fuir leur domicile.
Par: Belga